Etranger est le parent par alliance de l'étranger. (Jane <3333)

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lairement, Jane ne pouvait pas donner tort à Edward : des épreuves, ils en avait subies et surmontées plus qu'il n'est humain d'en endurer. Ils étaient jeunes et pourtant, elle avait le sentiment que leurs vies en avaient contenu des milliers. Dans des dimensions différentes, dans des contextes différents, dans un environnement différent... La ligne directrice, ce qui les avait portés et ce à quoi, certainement, ils devaient leur survie, c'était clairement les sentiments qu'ils avaient l'un pour l'autre. L'exemple des grottes était, à ce titre, parfaitement valide, en effet. C'était miraculeux qu'ils aient survécu à tout ça... Et s'ils avaient tenu aussi longtemps, s'ils n'avaient pas cédé ni n'avaient jamais baissé les bras, c'était très clairement parce qu'ils étaient ensemble. Bon, bien sûr, ce n'était pas l'amour qui les avait sauvés au bout du compte... En fait, c'était Perséphone (encore elle), mais ils ne pouvaient tout de même pas faire abstraction de ce qu'ils avaient vécu ensemble. C'est vrai que ce qu'ils vivaient maintenant devait sembler dérisoire au regard de tout ce qu'ils avaient déjà traversé, et pourtant, Jan n'arrivait pas à les comparer. L'incertitude était la même. Et en même temps, comment ne pas douter. Oui, ils s'aimaient. Ils devraient être sourds, aveugles et surtout complètement débiles (ce qu'il pouvait leur arriver d'être parfois) pour ne pas en avoir conscience. Ils s'adoraient, ils étaient tout l'un pour l'autre. Mais cet acharnement du destin contre leur couple, cette difficulté à trouver un équilibre et une sérénité, forcément, c'était là autant d'invitations au doute. Ils avaient beau vouloir voir les choses autrement, c'étaient les faits qui échappaient parfois à leurs raisonnements.

Et pourtant, quand Edward décrétait, si sûr de lui, que quoi qu'il arrive, leur amour serait toujours suffisant, ne serait-ce que parce qu'ils en avaient tout simplement besoin pour vivre, elle ne pouvait que vouloir le croire. Ne serait-ce, d'ailleurs, que pour le rassurer lui. Elle se sentait la nécessité de partager ses craintes, parce qu'il méritait de les entendre, mais elle ne voulait pas qu'elles l'envahissent à son tour. En somme, rien de plus complexe et d'inexplicable. Mais si l'amour était une chose simple, à la portée du premier venu, ça se saurait. Jane, dans un premier temps, ne dit rien, se contenta de déposer à son tour ses lèvres sur celles du jeune homme. Elle avait envie de lui ordonner à nouveau de lui répéter qu'il n'aimait qu'elle, mais il ne poussa pas le vice aussi loin. Si l'on pouvait vraiment parler de vice et pas seulement d'un besoin viscéral de se rassurer, en fin de compte.

-J'espère juste que c'est la fin de toutes ces épreuves...

Parce qu'une de plus, et elle arriverait à saturation. Sauf qu'avec l'irruption de Samuel dans sa vie, ça ne pouvait qu'être un début.

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ane aimerait bien croire qu'ils n'étaient pas capables de faire pire, surtout qu'is étaient quand même allés particulièrement loin en l'occurrence, mais elle était bien incapable de le croire totalement. Parce que cette réflexion-là, ils se l'étaient déjà faite, et ils n'avaient pas mis longtemps à le regretter... Comme si des esprits fous furieux dictaient leur vie et les empêchaient d'aller de l'avant et d'être véritablement heureux (mais ça, elle ne pouvait rien en savoir) ensemble. Bien sûr, il était de bon ton de profiter du moment présent et des instants de bonheur qu'ils pouvaient grappiller ensemble, et cela ne devait les rendre qu'encore plus précieux, mais en attendant, on ne pouvait pas franchement dire que tout ce qu'ils vivaient soit une fière invitation à l'optimisme, tout au contraire. Jane ne croirait à la fin de leurs emmerdes que dès lors qu'elles prendraient bel et bien fait. Autant dire qu'elle était partie pou attendre très très très longtemps. Elle ne fit aucun commentaire, inutile d'assommer son époux de pessimisme alors que ce dernier ne faisait que chercher à rendre la situation un peu plus... détendue. Chose qu'elle ne pouvait bien évidemment pas lu reprocher, tout au contraire. Au fond, c'était même tout à son honneur, et elle savait que pour le nombre d'efforts qu'il fournissait (même si l'erreur venait de lui, pour le coup), il était de bon ton qu'elle en fournisse également de son côté, échange de bons procédés.

-Oui, tant mieux, répondit Jane sans enthousiasme flagrant quand Edward évoqua le fait que Perséphone avait accepté l'idée que Ambre devienne la marraine de Samuel.

Même si elle avait pris sur elle jusqu'ici et décidé, même, de sa propre initiative, d'en apprendre plus sur Samuel, elle se serait bien passée de ce complément d'information, en l'occurrence. Parce qu'elle avait eu le sentiment que le sujet était clos. Pas définitivement, c'est sûr, mais suffisamment pour qu'ils n'y reviennent pas dans la foulée. Mais en même temps, Edward était un tout jeune papa, il venait à peine de laisser son fils. Rien d'anormal, par conséquent, à ce que le jeune homme ne puisse que vouloir parler de Samuel, qu'il soit au coeur de toutes ses préoccupations. Et au fond, il était au coeur des siennes à elle également.

-Et le parrain alors ? demanda-t-elle finalement.

Puisqu'ils revenaient sur le sujet, autant poser la question qui fâche. Edward lui avait dit que Léo devait être le parrain de Samuel, mais puisque le jeune homme avait dit toute la vérité à son ex, elle osait penser que Perséphone avait dû changer son fusil d'épaule. Ou non. Ce serait quand même sacrément culotté de sa part de garder le jeune homme pour parrain après tout ça, mais bon...

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a réponse d'Edward était évasive, mais très certainement honnête. Les révélations du jeune homme devaient bel et bien avoir dissuadé Enjolras de confier le parrainage de leur enfant à Léo... et honnêtement, ce n'était pas pour déranger Jane. Même si elle savait bien que ce n'était pas vraiment ses affaires, et qu'elle n'avait pas à s'en mêler, elle aurait été très mal à l'aise si Léo avait dû être le parrain du fils de son mari. C'était déjà suffisamment compliqué de devoir garder l'ex d'Edward dans leur sillage, inutile aussi de s'embarrasser du sien à elle. Donc Samuel n'avait pas de parrain pour le moment. Soit, ce n'était sans doute pas plus mal, en fin de compte. Il n'y avait pas d'urgence à ce qu'il en ait un dans la seconde quoi qu'il en soit. Ce n'était en tout cas pas Jane qui allait s'amuser à lister tous les hommes de leur entourage, qui seraient susceptibles de tenir ce rôle dans tous les cas. Clairement, Edward ne semblait pas vouloir s'appesantir davantage sur le sujet, peut-être parce qu'il appréhendait qu'ils reparlent de Léo (ce qui était compréhensible), ou juste parce qu'il sentait qu'elle-même n'avait plus forcément envie d'aborder le sujet Samuel. Oh, elle savait bien qu'ils ne pourraient faire autrement que d'en rediscuter régulièrement, que ça allait devenir un sujet quotidien. Et qu'il ne se passerait dorénavant pas un jour sans que le nom de cet enfant ne soit prononcé ou sans que Jane voit le regard de son âme soeur se perdre dans des pensées qui convergeraient forcément en direction de son enfant.

-Tu n'as pas à te retenir d'en parler pour me faire plaisir, tu sais, répondit simplement Jane.

Elle devait bien l'avouer, elle était assez tentée de laisser le sujet de côté pour le moment, afin de savoir se donner le sentiment de compter plus que tout au monde pour lui. On ne pouvait pas dire qu'ils aient réussi à totalement détendre l'atmosphère pour le moment, même s'ils avaient su se parler en adultes, sans se prendre inutilement la tête, ce qui était assez exceptionnel de leur part. En tout cas, c'est vrai, il n'avait pas à se retenir d'en parler. S'il commençait à se museler pour lui faire plaisir à elle, les choses ne pourraient que mal tourner, et ce serait bien loin d'être une bonne chose. Elle n'avait pas besoin de se retenir de parler pour lui faire plaisir, mais elle aimait quand même qu'il cherche à la ménager, qu'il tente de lui faire plaisir, qu'il songe à son bien-être.

-Mais si tu n'as plus rien à dire... Elle approcha une nouvelle fois ses lèvres des siennes pour l'embrasser. ... ça me va.

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ane afficha un léger sourire quand Edward affirma être certain qu'il trouverait un tas de choses à dire la concernant. En l'occurrence, elle l'espérait bien, en effet. S'il pouvait parler sans discontinuer de son fils à peine né, elle espérait bien qu'il pouvait en être de même avec la femme qui partageait sa vie, et qui, l'espérait-elle une fois encore, était la personne la plus importante qui puisse être à ses yeux. Mais en même temps, elle ne savait pas trop si elle estimait si important que cela qu'Edward lui parle d'elle en long, en large et en travers. Elle savait ce qu'elle représentait pour lui, et elle avait envie de penser qu'il savait ce qu'il représentait pour elle, même si la situation était par moments difficile et qu'il ne leur était pas toujours simple d'avancer, de savoir comment agir ni quoi faire, même si la confiance se délitait parfois au profit de l'amertume. Mais il était un domaine où ils savaient tous deux se rejoindre et qui n'oubliait jamais de les mettre d'accord, et ans ce domaine, on peut le dire, ils étaient passé experts, tous les deux. Son sourire ne pouvait donc que s'élargir quand le jeune homme affirma qu'il était plus doué pour les actes que pour les discours. Ca, ça ne faisait pas un pli, et il le lui avait suffisamment prouvé, et depuis le début de leur relation, pour qu'au moins sur ce point spécifique, le doute ne soit absolument pas permis, pas une seule seconde, même.

-Tu crois ça ? répondit quand même Jane, faisant mine d'être sceptique, quand bien même le jeune homme ne pouvait bien évidemment pas s'y laisser prendre, ne serait-ce que parce qu'ils se connaissaient par coeur tous les deux.

Elle lui adressa un regard qui en disait long. Il était très probable, en effet, qu'ils aient déjà beaucoup trop parlé, tous les deux, et il était sans doute grand temps qu'ils abandonnent toute conversation au profit d'un moment agréable qui n'en nécessitait aucun... Ce n'est pas qu'ils étaient obligés de se sauter dessus constamment, mais là, clairement, Jane en avait envie, en avait besoin, et ne pensait pas que son âme soeur pensait différemment. Un vrai moment de partage et d'intimité, sans avoir besoin de prononcer le moindre mot, ça avait toutes les chances du monde de leur faire du bien.

-J'aimerais bien voir ça, ajouta-t-elle d'un ton sans équivoque.

Trêve de parlotte. Cette situation n'était peut-être pas parfaite, mais une chose le restait, et cette chose, c'était la complicité qui les liait. Et cette complicité, cette alchimie, survivait à tout... Ou en tout cas, elle y croyait. Et puisqu'ils n'avaient pas de gamins dans les pattes pour le moment, ils avaient de bonnes raisons d'en profiter, non ?

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ouvent, Jane avait craint que sa relation avec Edward ne se limite qu'à leurs échanges physiques, à ces moments d'intimité où ils se fondaient l'un en l'autre. C'était si fort, si puissant, si bouleversant à chaque fois, qu'elle se disait qu'il était après tout possible qu'ils se laissent abuser par leu compatibilité physique au point de s'imaginer une compatibilité mentale qui n'était pourtant pas si évidente. Mais elle oubliait très vite ces considérations pour peu qu'elle fasse appel à sa raison. Ils s'aimaient, ils s'aimaient sur tous les plans et quoi qu'il arrive. Oui, ils adoraient faire l'amour et ils agissaient en parfaits nymphomanes quand ils étaient ensemble, mais où était le mal ? Leurs ébats passionnés n'étaient pas la cause de leur amour, ils en étaient la cause. Et s'ils étaient si compatibles tous les deux, si tout était si... intense, c'était seulement que leurs sentiments l'étaient aussi. En tous les cas, donc, il n'y avait pas plus de question à se poser, et ce n'est pas parce qu'ils troquaient une conversation lourde de sens contre une partie de jambes en l'air qu'ils prenaient tout ça par-dessus la jambe, justement. Non, ça voulait juste dire qu'ils s'aimaient, au bout du compte, et qu'ils avaient le besoin constant de l'exprimer. Jane avait besoin de se prouver qu'elle appartenait à Edward, et quelle meilleure façon de le prouver que de se donner à lui, justement. Il était à elle, elle était à lui, un point c'est tout, et un baiser aussi passionné que celui que lui adressa Edward, en lieu et place de tout autre mot (les mots n'avaient plus du tout leur place en la circonstance de toute façon) était effectivement plus efficace que le plus éloquent et enflammé des discours.

Alors elle prolongea ce baiser avec la plus grande passion. Elle sentait un vif frisson la parcourir entièrement, et elle n'avait qu'une envie, que cela dure, encore et encore, que cela ne s'arrête jamais, tout simplement. Ses doigts parcouraient son corps, l'enveloppaient d'une chaleur agréable. C'était puissant et tendre à la fois, c'était tout ce dont elle avait besoin. Pas un moment brutal, animal, comme elle pouvait pourtant les adorer, avec Edward, mais un vrai moment de sensualité et de tendresse partagé, parce qu'elle ressentait plus que jamais l'envie et le besoin de lui appartenir, d'être à lui... A son tour, elle lui adressa des caresses identiques, destinées à attiser son désir, ses doigts redessinant avec langueur les courbes de son torse. Ses lèvres lâchaient à peine les siennes alors que, dans le même temps, elle cherchait, tout doucement, à le débarrasser de son haut, pour pouvoir venir déposer ses lèvres sur le moindre centimètre carré de sa peau.

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ane ne pensait plus à rien. Samuel, Perséphone, Léo, toutes ces histoires qui tantôt les liaient et tantôt les brisaient lui semblaient bien lointaines. Bien sûr, elle savait que ça n'allait pas durer, et que la réalité les rappellerait bien vite à l'ordre, mais en attendant, elle décidait que plus rien n'existait sinon eux, et c'était particulièrement agréable. En même temps, comment penser différemment alors que tous ses sens en alerte étaient bouleversés par les nombreux baisers et caresses que lui adressait son époux. Ce n'était pas nouveau, mais cela se confirmait à chacun de leurs ébats : il n'avait pas son pareil pour lui retourner les sens, pour lui tourner la tête, pour lui procurer du plaisir. De baisers en caresses, leurs vêtements se retiraient progressivement de leurs corps jusqu'à ce que plus un millimètre de tissu ne recouvre leurs corps qui s'appelaient l'un l'autre avec une convoitise non dissimulée. Tout comme Edward s'appliquait à explorer (réexplorer serait plus exact, ce n'était pas du tout une nouveauté) chaque fragment de son épiderme dans le moindre détail, du bout de ses doigts et de ses lèvres, Jane faisait de même de son côté. Il n'y avait pas à réfléchir, il n'y avait qu'à le vivre. Comme si une force extérieure la guidait, décidait à sa place de ses gestes quels qu'ils soient, dans l'optique de procurer toujours plus de plaisir à l'homme qu'elle aimait.


Elle était folle de lui, elle l'adorait plus que tout au monde, et elle ne savait mieux le prouver et l'exprimer que de cette manière... et de toute évidence, c'était réciproque, puisque ses gestes étaient bien loin de la laisser insensible, bien au contraire, le moinde d'entre eux provoquait en elle un plaisir de plus en plus grand. Elle fissonnait, elle soupirait, elle gémissait. Elle ne boudait ni ne niait son plaisir. Au contraire, elle n'oubliait jamais de l'exprimer, de l'afficher. Pourquoi se retenir, après tout, il n'y avait rien de plus plaisant que de laisser exploser son plaisir. Et comment aurait-elle pu se retenir, au demeurant, alors que les doigts du jeune homme venait flatter la partie la plus sensible et intime de son anatomie. Evidemment, elle était tout sauf insensible à de telles caresses. Elle n'était pas en reste de son côté non plus. Tout comme les mains d'Edward s'appliquaient à lui faire éprouver toutes les formes possibles de plaisir, les siennes s'attardaient également sur une zone très spécifique de son anatomie, qui au demeurant paraissait réagir très favorablement à ce traitement. Leurs plaisirs conjugués étaient comme un nectar duquel Jane ne se lassait jamais de s'ennivrer, et pourtant, elle savait pertinemment qu'ils pouvaient plus encore. Encore plus, toujours plus, jusqu'à se perdre l'un dans l'autre. Comme à chaque fois.

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eurs plaisirs conjugués s'intensifiaient à mesure qu'ils se flattaient de tous les baisers et touts les caresses qu'ils s'adressaient instinctivement, n'ayant pas leur pareil pour susciter et intensifier le plaisir de l'autre. C'était en eux, plus fort qu'eux : ils savaient de quelle façon s'aimer et de quelle façon se donner l'un à l'autre plus de plaisir et de jouissance qu'il ne semblerait possible de s'en adresser. Aux yeux de la jeune femme, leurs préliminaires équivalaient à des niveaux de plaisir que des couples normaux ne seraient pas capables d'atteindre même durant l'acte en lui-même. C'était quelque chose de fort, quelque chose d'immense, d'impénétrable, d'unique... et qui n'appartenait qu'à eux seules, justement. Parce que, en effet, ils étaient uniques... et c'était ce qui rendait leur relation d'autant plus forte. Le plaisir qu'elle ressentait, Jane savait qu'elle ne pourrait l'envier à personne d'autre. Ils étaient tout simplement fous l'un de l'autre et se l'exprimaient si bien en acte qu'il était tout bonnement impossible qu'ils ne succombent pas tous les deux. Et ça, encore, ce n'était rien, car ils savaient très bien de quelle façon remonter encoe d'un cran le niveau. A ce sujet, ils savaient très précisément de quelle manière s'y prendre, et pour la peine, il était bien évidemment hors de question qu'ils s'en privent, bien loin de là.

La jeune femme en éprouvait plus que jamais le désir, et ils n'avaient pas besoin de se le dire pour savoir qu'ils étaient, une fois de plus, sur la même longueur d'onde. C'est donc tout naturellement que leurs corps s'unirent pour ne faire plus qu'un. Un râle de plaisir équivalent à celui que poussa Edward s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle se laissait envahir par ce plaisir unique : celui d'être à lui, et lui en elle. En cet instant, ils ne formaient plus qu'un seul être, ce qu'elle avait le sentiment qu'ils avaient toujours été quoi qu'il en soit. Il n'y avait qu'ainsi qu'elle se sentait vivre, survivre. Et le plaisir qu'ils éprouvaient... sans comparaison possible, évidemment.

Une fois n'est pas coutume, c'était fort, puissant, intense, et comme toujours, un peu plus jouissif que la fois précédente. C'était toujours à se demander comment ils faisaient pour ne pas dépasser ce point de rupture où ils se laisseraient tout bonnement emporter par leurs sensations, sans rien pouvoir empêcher. Les positions s'enchaînèrent, la jouissance augmentait, augmentait, s'exprimant à corps et à cri, puis finalement, elle se laissa emporter par le flot ultime d'une apothéose qu'ils devaient éprouver tous les deux en même temps, comme à chaque fois. C'était tout simplement parfait. Sans mot dire, la jeune femme se serra aussi fort que possible contre Edward. Là, elle était juste bien.

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