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 La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan

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Jonathan Caldwell
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Message#Sujet: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptySam 2 Fév - 15:33

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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Cela ne faisait pourtant pas longtemps, mais Iris manquait déjà à Jonathan. Ils s’étaient quittés le matin même, et déjà, ses pensées étaient dirigées vers son âme sœur. Même si le manque se faisait moins cuisant qu’il ne l’avait déjà été, il était tout de même présent, et le jeune homme avait déjà hâte de la revoir. Les effets néfastes qui les touchaient étaient assez inquiétants, mais Jonathan tentait de ne pas trop y penser pour le moment, tant que rien n’était très alarmant ou dangereux pour leurs vies, il continuait de vivre sa vie, sans trop se poser de questions encombrantes. Son esprit était déjà assez plein comme ça.

Il ne se plaignait pas, après tout, leur plan avait fonctionné, et il pouvait désormais avoir Iris rien que pour lui, mais pas complètement. Ils ne pouvaient pas afficher leur relation et leur amour aux yeux de tout le monde, ce ne serait pas correct. Après tout, elle était encore en deuil de son époux disparu et il serait mal vu qu’elle soit au bras du frère. Mais c’était tout de même frustrant et embêtant, il ne pouvait pas la voir autant qu’il le voulait, ni même agir avec elle comme il en avait envie lorsqu’ils étaient en public. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Marcher avec elle main dans la main, l’enlacer, l’embrasser, agir comme un couple en somme, ce qu’ils étaient. Il prenait donc son mal en patience, mais c’était de plus en plus dur, et il avait hâte que la situation ne change et qu’il puisse clamer haut et fort qu’elle lui appartenait. Au moins, la chose positive, c’est qu’étant donné qu’elle portait encore le deuil, officiellement, les hommes restaient à bonne distance d’elle, du moins une majorité, et c’était tant mieux. Jonathan avait horreur de voir des hommes tourner autour d’Iris, ou êtres trop proches d’elle, tout simplement.

Et ce n’était pas rare. Iris était magnifique, une des plus belles créatures existantes, mais elle était inaccessible pour les autres. Certains ne se décourageaient pas, et avaient dans l’idée de lui faire la cour, mais même si Jonathan savait qu’Iris lui resterait fidèle, cela l’agaçait grandement. Possessif comme il l’était, Iris était à lui, et le voir être convoitée par d’autres hommes ne lui plaisait pas du tout. Il ne pouvait pas l’enfermer à l’abri des regards, et ne le voulait pas, mais ils voudraient que les hommes restent à bonne distance de son âme sœur. Il n’en serait que plus heureux. Il se trouvait encore chez elle à l’heure actuelle. Elle avait été mariée à son frère, normal qu’ils se côtoient. Et elle était partie tôt car elle avait des choses à faire. Jonathan s’apprêtait lui aussi à regagner son domicile, mais entre que quelqu’un était à la porte lui fit prendre un peu plus de temps. Il ouvrit la porte et fut agacé d’y découvrir Edward Baker. S’il savait qu’il lui aussi une âme sœur, il n’appréciait pas la complicité qu’il avait avec Iris.

« Tiens donc, toi ici. Iris n’est pas là, qu’est-ce que tu lui veux encore ? »

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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptyLun 15 Avr - 16:24

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Qu’est-ce que Edward Baker faisait quand il avait besoin de conseil concernant sa relation avec Jane et le fait qu’ils étaient des âmes sœurs. Il se tournait vers Iris. Il était évident que le jeune homme ne pouvait pas simplement se tourner vers Ambre, par exemple, puisque sa sœur ne supportait clairement pas son âme sœur. Et même si Electre était souvent de bons conseils et qu’elle acceptait de l’écouter, elle n’était pas forcément capable de tout comprendre concernant les âmes sœurs. Bon, en même temps, le myrihande lui-même n’était pas capable de comprendre son histoire, de se comprendre lui-même. Mais bon, forcément, il se disait qu’il pouvait se tourner vers Iris en cas de besoin. Il le faisait d’ailleurs souvent, trop souvent peut-être en un sens. Edward savait bien que la jeune femme s’agaçait souvent du fait que les Baker semblaient se mettre eux-mêmes des bâtons dans les roues. Pendant longtemps, ils se tournaient autour sans penser pouvoir être ensemble, alors qu’au final il n’y avait rien pour les en empêcher réellement. En dehors de leurs capacités à se mettre eux-mêmes des bâtons dans les roues, à se faire du mal, à être en couple avec d’autres personnes.

Jane avait quitté le domicile qu’ils partageaient, parce qu’ils devaient faire cette pause, parce qu’ils devaient parvenir à remettre leurs idées en ordre. Ils n’avaient plus leur pouvoir, ce qui au vu de la situation n’était pas plus mal, parce qu’ainsi Edward ressentait moins de chose provenant de Jane. Cela dit, ça n’enlevait pas le fait que le jeune homme n’était pas forcément le plus heureux et surtout, qu’il ne savait pas trop ce qu’il allait devenir. Ce qu’il allait bien pouvoir faire, comment faire pour s’en sortir. Bref, il se posait pas mal de question et il se disait que c’était peut-être de bon ton pour lui d’aller voir Iris. Ça faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas vu, cela dit Edward espérait quand même que la myrihande n’allait pas se dire qu’il ne venait la voir que dans le but de se plaindre, de demander conseils. Alors qu’évidemment, le jeune homme appréciait quand même la présence de Iris, au-delà de ce qu’elle pouvait l’aider. Il frappa à la porte de la femme donc, mais ce ne fut pas elle qui ouvrit celle-ci, ce fut son âme sœur. Edward s’entendait très bien avec Iris, mais bizarrement avec Jonathan ce n’était pas vraiment le cas. Sans doute parce qu’ils étaient deux mecs avec un fort caractère.

« Je veux juste lui parler. » Dit-il, ne pouvant pas s’empêcher de se sentir piquer par les propos de son interlocuteur. Qu’est-ce qu’il lui voulait encore ? Dans tous les cas, le jeune homme considérait qu’il n’avait aucun compte à rendre à l’âme sœur de Iris. « T’es sûr qu’elle n’est pas là ? Ou alors, tu te contentes de la cacher ? »
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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptyMar 14 Mai - 15:20

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Jonathan ne supportait pas Edward, et ce n’était pas nouveau. Il avait du mal avec lui, sa personnalité, de base. Il n’aimait pas du tout le jeune homme, et il avait surtout envie de lui mettre son poing dans la figure. Il ne le faisait pas bien sûr, mais tout de même extrêmement tentant. Enfin bref, non, Jonathan n’aimait pas le Baker, et c’était sûrement réciproque, mais sincèrement, il se fichait de ce que pouvait bien penser Edward. Mais en plus de cela, il passait beaucoup trop de temps avec Iris, et cela ne plaisait pas à Jonathan. Bien sûr, il était certain qu’il ne se passerait rien entre eux, il avait une confiance aveugle en son âme sœur, mais ce n’était pas le cas d’Edward. Il ne lui faisait pas confiance, et il n’était pas vraiment symbole de fidélité, son histoire avec Jane et autres en disait long sur le sujet. Alors non, il n’aimait pas du tout les savoir ensemble tous les deux. Surtout si c’était pour qu’Edward finisse par mettre n’importe quoi dans la tête d’Iris, sait-on jamais, mais bon, il en doutait très fortement. Iris était très loin d’être influençable, c’était même l’inverse.

Quoiqu’il en soit, non seulement voir Edward Baker l’ennuyait, mais en plus, le voir devant la porte d’Iris l’agaçait encore plus. Ne pouvait-il pas la laisser ? Elle n’était pas forcée d’écouter ses plaintes, ses chouinements, ses gémissements sur sa relation avec Jane. Certes, Jonathan avait exactement la même chose avec Jane, mais il la trouvait plus supportable que son âme sœur. Il l’appréciait même, même si parfois il en avait marre de ses histoires avec Edward, et que cela le fatiguait, parce qu’ils avaient toujours un problème. C’était presque comme s’ils s’étaient retrouvés âmes sœurs par erreur, que cela aurait dû tomber sur quelqu’un d’autre mais qu’il y avait eu une connerie de faite. Enfin, quoiqu’il en soit, c’était presque comme si les Caldwell avaient chacun un Baker accroché à leur jambe dont ils devaient s’occuper. C’était exagéré, évidemment, mais les choses étaient toujours plus compréhensibles avec des schémas et des exagérations. Enfin là, ce n’était pas le bon Baker qui était en face de lui, et le moment n’allait probablement pas être très agréable. Il savait se tenir, évidemment, il n’allait pas s’énerver contre un gamin, mais bon, il n’était pas non plus des plus ravis de devoir se retrouver à faire la conversation avec Edward Baker, surtout quand ce dernier cherchait Iris.

« Je veux juste lui parler. T’es sûr qu’elle n’est pas là ? Ou alors, tu te contentes de la cacher ? »

Il haussa un sourcil. Non, Jonathan ne la cachait pas, il n’avait pas besoin de la cacher. Même si l’idée lui venait, ce n’était pas comme si Iris se laisserait faire dans tous les cas. Elle avait son indépendance, et elle ne recevait pas d’ordres de qui que ce soit, de lui non plus. Il le toisa légèrement du regard, prenant son temps avant de lui répondre.

« La cacher ? Je n’ai pas que ça à faire, et je n’en ai aucune utilité. Ce n’était pas comme si tu représentais une quelconque menace. Et puis, j’ai confiance en elle, mais je ne pense pas que tu puisses comprendre ce concept quand on se penche un peu sur ton… couple. »

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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptySam 17 Aoû - 16:31

La jalousie n'a parfois aucune logique.
Bon Edward se doutait que Jonathan ne devait pas cacher Iris, et que même s’il décidait de le faire, la jeune femme aurait son mot à dire et ne se laisserait pas forcément faire. Mais il se disait que l’âme sœur de son interlocuteur se trouvait peut-être dans le coin et qu’il n’avait juste aucune envie qu’elle puisse parler avec lui. En un sens, Jonathan n’avait rien à empêcher à son âme sœur, mais bon… voilà, il se posait des questions. Il savait parfaitement que le myrihande ne l’appréciait pas plus que cela, autant que lui-même ne l’appréciait pas tant que ça non plus.

Le jeune homme écouta la réponse de son interlocuteur, qui lui affirmait qu’il ne représentait pas de menace. En un sens, Edward ne pouvait pas vraiment donner tort à son interlocuteur, parce qu’il ne faisait pas du tout de concurrence. Le jeune homme aimait Jane plus que quiconque en ce bas monde et même s’il n’avait pas toujours été tendre avec elle, il n’avait évidemment aucune raison d’être une menace pour d’autres myrihandes. Au bout d’un moment, il fallait bien se rendre compte que les myrihandes ne pouvaient pas être séparés. Ce qui n’empêcha pas Jonathan d’attaquer directement Edward en affirmant qu’il ne pouvait pas comprendre le concept de la confiance, quand on se penchait sur son couple. Le jeune homme était quelqu’un de fier, qui ne cachait d’ailleurs pas avoir un orgueil démesuré, et il ne supportait pas qu’on se moque de lui, qu’on le rabaisse. Mais alors quand en prime on le faisait avec son couple, quand on osait critiquer Jane et lui… c’était encore pire. Bon, il y avait de bonnes raisons pour les critiquer en réalité, mais ça ne voulait pas dire que Edward l’acceptait pour autant.

« Qu’est-ce que tu en sais de mon couple ? Au moins, nous on se cache plus. » D’accord, d’accord… le jeune homme ne devrait sans doute pas dire ça, mais en même temps il n’y pouvait rien. Il n’aimait pas les propos de Jonathan et il n’avait pas vraiment beaucoup de moyen de défense. Jane et lui ne se cachaient plus, c’était la vérité, ils ne se mentaient plus vraiment non plus. Ce n’était pas forcément facile tous les jours et c’était évident qu’ils allaient en chier encore… mais ils ne se cachaient plus contrairement à Jonathan. « J’ai parfaitement confiance en Jane figure toi. »

Encore une fois, le jeune homme ne devrait pas réagir de cette manière, mais il n’avait aucune envie qu’on puisse imaginer qu’il n’avait pas confiance en Jane. Elle avait de bonne raison de ne pas avoir confiance en lui en un sens, mais lui en tout cas n’avait aucune raison de douter de son âme sœur. Ils ne formaient pas le couple de l’année, mais ça ne voulait pas dire qu’ils n’étaient pas fait l’un pour l’autre. Même si Edward lui-même avait mis trop de temps à le comprendre.
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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptySam 19 Oct - 19:02

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Du point de vue de Jonathan, on pouvait difficilement faire plus con que Edward Baker. A ses yeux ce type n’avait aucune qualité, et la liste de ses défauts était interminable. D’ailleurs, il se demandait encore comme cela se faisait qu’il soit encore en vie, avec Jane, tant il prenait les pires décisions qui soient absolument tout le temps. Et Jane en faisait autant, mais la différence était qu’il appréciait Jane, enfin cela dépendait des jours, mais en règle générale, il appréciait la jeune fille. Mais son âme sœur, au secours. A la place de Jane il aurait préféré se pendre plutôt que d’être lié à un type comme lui.

Déjà qu’il lui infligeait sa présence, en plus de cela, il voulait voir Iris. Alors là, ce n’était même pas la peine d’y compter. Non pas qu’il allait l’en empêcher ou quoi que ce soit, Iris faisait bien ce qu’elle voulait, mais il n’allait en aucun cas l’aider à atteindre son amante. S’il pouvait juste faire demi-tour et rentrer chez lui, ce serait une très bonne chose. Iris n’était pas là dans tous les cas, et il était hors de question qu’il lui permette de l’attendre. Il ne voulait pas le supporter trop longtemps, il n’y arriverait probablement pas dans tous les cas, et cette histoire risquait fort de mal finir. De toute façon, Edward ne l’aimait pas non plus, alors qu’il dégage ce crétin, ce serait bien pour tout le monde. Qu’il aille se perdre en forêt, tout le monde serait débarrassé, et même sa famille n’éprouverait pas de manque. Jonathan connaissait mal les Baker, et il n’en savait strictement rien, mais vu le comportement d’Edward, cela ne devait pas être facile. Même si au fond, toute la famille était peut-être un peu frappadingue. C’est vrai.

« Qu’est-ce que tu en sais de mon couple ? Au moins, nous on se cache plus. »

Il haussa un sourcil. C’était quoi cette répartie digne d’un ado prépubère ? Oh, c’était digne d’Edward Baker en fait. S’il pensait le toucher d’une quelconque manière que ce soit. Il se trompait lourdement. Ils se cachaient avec Iris oui, mais au moins, ils n’étaient pas vu comme des pestiférés, et puis, cette situation n’était que temporaire en plus de cela, alors il n’y avait pas vraiment de souci à se faire.

« Ce que j’en sais ? Ce que ta copine vient me dire régulièrement parce que tu ne peux pas t’empêcher d’être un connard et de toujours tout foirer. La pauvre. Elle est vraiment tomber sur le pire des mecs. »

Ce n’était peut-être pas très intelligent et mature de le provoquer, mais peu importe. Edward lui donnait le bâton pour se faire battre en même temps, alors il ne fallait pas se plaindre. Il était peut-être dur dans ses propos, mais c’était cependant ce qu’il pensait. Edward Baker était une calamité qui méritait de finir seul loin de toute civilisation parce qu’il était beaucoup trop instable. C’est tout.

« J’ai parfaitement confiance en Jane figure toi. »

Il ne savait pas si c’était la vérité, mais qu’importe. Tant mieux pour lui s’il avait confiance en elle, est-ce qu’il avait raison de le faire ? Il ne savait pas, mais cela ne le regardait pas tellement. S’il était parfois plus ou moins mêlé à l’histoire des deux myrihandes, ce n’était jamais totalement de son fait, mais parce qu’on l’incluait dans l’actualité du couple Baker. Ce qu’il ne cherchait pas vraiment, mais bon, il y était habitué.

« Je ne sais pas si elle peut en dire autant. Aller faire un marmot à une autre, t’as fait fort sur ce coup-là. »

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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptyVen 21 Fév - 21:20

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Edward ne pouvait pas s’empêcher de se dire que le jeune homme sous ses yeux ne devrait pas du tout comprendre son couple, pour la simple et bonne raison que personne n’était capable de comprendre son couple. Déjà quand Jonathan appela Jane sa « copine », ça avait le don d’agacer prodigieusement Edward. C’était bête sans doute, c’était puéril sans doute, mais il ne supportait vraiment pas quand on qualifiai Jane de simplement sa copine, alors qu’elle était sa femme, son âme sœur. Bon, en même temps, ils ne s’étaient pas forcément mariés dans les règles de l’art non plus, mais depuis ils avaient fait une vraie cérémonie, en présence de leur proche. Jane était sa femme, elle n’était pas juste sa copine. Contrairement à Jonathan, qui au final se contentait juste de fréquenter en cachette Iris, donc on pouvait affirmer que la jeune femme n’était que sa copine donc. Bon, en réalité, Edward avait plus de respect qu’il ne semblait avoir pour Iris, mais Jonathan avait vraiment le don de le sortir de ses gongs. Et quand on l’agaçait, il parvenait quand même difficilement à se retenir.

Honnêtement, c’était simplement parce qu’il pensait à Iris et Jane qu’il ne mettait pas juste son poing dans la figure en entendant les paroles de ce dernier. L’entendre affirmer que Jane venait le voir dans le but de lui dire à chaque fois qu’il était un connard… c’était quand même difficile à assumer. Il osait croire que Jonathan se contentait simplement d’intensifier les propos de son âme sœur, qu’elle ne passait quand même pas son temps à le traiter de connard avec l’autre myrihande. Même s’il en était un, objectivement, il voulait bien l’avouer. Jane savait bien qu’il pouvait vraiment être un sacré connard, mais il osait croire qu’elle savait quand même qu’il n’était pas que ça. Jane était-elle tombé sur le pire ? Sans doute. Et ça lui faisait du mal d’entendre ce genre de chose, c’était un effort surhumain de sa part de ne pas juste sauter à la gorge de son interlocuteur. Surtout alors qu’en prime, il se permettait de parler de son fils avec Perséphone.

« Ouais je suis au courant. »
Répondit-il sèchement. Edward savait bien qu’il risquait d’en entendre longtemps parler de tout ça, du fait qu’il avait couché avec Perséphone en la mettant enceinte (c’était tellement bête pour une première fois quand même, mais ça c’était parce qu’il était trop… efficace), mais que Jonathan l’affirme comme ça, ça l’agaçait sérieusement. Il se sentait bouillir, c’était vraiment difficile pour lui de rester calme. Mais Jane l’appréciait et lui, il appréciait Iris. Il n’avait pas spécialement envie de voir la myrihande de l’air débarquer chez lui en furie parce qu’il s’en serait pris à son âme sœur. « T’as pas besoin de m’en parler tu sais, je sais parfaitement ce que j’ai fait. Et je sais qu’elle ne me mérite clairement pas. Sauf que je l’aime tu vois et qu’il n’y a rien qui peut changer ça. Quoi que tu dises. Même si elle considère que je suis un connard c’est comme ça. Peu importe ce que tu penses. »
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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptyMer 18 Mar - 20:35

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Jonathan n’en avait strictement rien à faire d’énerver Edward. Il n’avait pas peur du myrihande du feu, et si ce dernier tentait de le violenter, Jonathan saurait lui répondre sans aucun souci. Il le provoquait, certes, mais il ne l’aimait pas. Et il aimait encore moins cette façon qu’il avait de venir se coller à Iris. Elle n’était pas sa mère, ou sa sœur, alors qu’il aille emmerder quelqu’un d’autre. Certes, c’était semblable au comportement que Jane avait avec lui, mais ce n’était tout de même pas la même chose, du point de vue de Jonathan. Surtout qu’il trouvait qu’Edward était tout de même plus que gonflé dans sa façon de faire. Edward et Jane se valaient en conneries, et en caractère de merde, c’était un fait, et même s’il appréciait beaucoup Jane, il savait le reconnaître. Mais Edward, vraiment cela ne passait pas. Alors il lui jetait sans souci la première pierre, et même toutes celles qui venaient après. S’il pouvait se prendre la montagne sur la tronche d’ailleurs, ça le réveillerait peut-être.

Mais de toute évidence, Edward continuait de faire le con, et leur couple avec Jane restait une catastrophe sans nom. Il ne savait pas si cela s’arrangerait un jour, ou non. Il espérait tout de même pour eux que oui, enfin surtout pour Jane. Même s’il trouvait qu’elle n’avait pas eu de chance en tombant sur Edward, il restait son âme sœur, alors elle restait coincée avec ce crétin. Il n’était pas certain qu’il ait vraiment conscience de la situation, et qu’il agissait comme un vrai connard, mais c’était le cas. Et il fallait vraiment qu’il se remette en question. S’il avait bien tout compris (mais ça changeait tellement vite entre eux) ils étaient en break, et il espérait pour Edward qu’il en profitait pour faire une vraie introspection. Sinon, il est clair que toute cette mascarade n’aurait servi à rien du tout. Il n’aimait pas Edward, mais pour Jane, il espérait que leur situation allait s’arranger. Parce que malheureusement, elle était liée, alors il fallait que tout s’arrange.

« Ouais je suis au courant. T’as pas besoin de m’en parler tu sais, je sais parfaitement ce que j’ai fait. Et je sais qu’elle ne me mérite clairement pas. Sauf que je l’aime tu vois et qu’il n’y a rien qui peut changer ça. Quoi que tu dises. Même si elle considère que je suis un connard c’est comme ça. Peu importe ce que tu penses. »

Ce type n’avait vraiment pas de répartie, c’en était presque décevant, pourtant, il ne devait pas attendre beaucoup de la part d’Edward Baker. Ce mec était vraiment con, et dans tous les sens du terme. Effectivement, ce qu’il pensait ne changerait pas Edward, et Jonathan n’avait pas l’intention de le changer, ce n’était pas son rôle, mais en revanche, il ne voyait pas pourquoi il devrait se priver de lui signifier tous ses torts et ses travers, qu’il en ait conscience ou non.

« Ce n’est pas parce que tu l’aimes et qu’elle t’aime que tu la rends heureuse. Votre situation actuelle en est la preuve. Moi je dis ça, c’est pour toi. Parce que Jane c’est un peu comme une petite sœur, et que j’en ai marre de la voir mal parce que t’es trop con pour ravaler ta fierté de merde et arrêter de jouer au plus con. »

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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptyLun 3 Aoû - 12:35

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En soit, Edward ne devrait même pas se préoccuper de ce que Jonathan pensait de son couple avec Jane, mais en même temps quand il était question de son âme sœur, le jeune homme avait quand même beaucoup de mal à se montrer… détaché. Il n’en avait que faire en soit que Jonathan n’approuve pas qu’ils soient ensemble, qu’il considère qu’il était un connard. Quoi qu’il pensait, le jeune homme avait envie de se dire que dans tous les cas, Jane et lui étaient fait pour être ensemble et qu’après toutes les épreuves qu’ils avaient traversé, ils méritaient juste d’être bien ensemble.

Oui, mais voilà, Jonathan ne se contentait pas de dire qu’il était un connard, il affirmait que même s’il aimait Jane, même si elle l’aimait en retour, ce n’était pas suffisant pour lui de la rendre heureuse. C’était clairement le sujet le plus sensible. Edward avait conscience qu’il avait fait beaucoup trop de mal à Jane, il avait merdé sur toute la ligne à de nombreuses reprises. Il n’avait aucune envie de faire souffrir son âme sœur et pourtant c’était ce qu’il faisait. Est-ce qu’un jour il serait réellement capable de la rendre heureuse ? Il l’espérait, c’était la seule chose qui comptait, mais peut-être qu’il se trompait, peut-être qu’il en était incapable. Voilà, il était beaucoup trop touché par les propos de son interlocuteur, alors qu’il devrait n’en avoir rien à foutre.

Est-ce qu’au final, Edward serait capable de réellement faire quelque chose de bien pour Jane ? Jonathan lui mettait le doute, il ne devrait pas, mais c’était le cas. Quand il l’entendait dire que Jane était comme sa petite sœur, qu’il en avait assez de la voir mal parce qu’il était incapable de mettre sa fierté de côté, forcément ça le touchait.

« Tu ne sais pas tout ce que je fais pour elle Caldwell ! » Reprit-il encore plus vivement, parce qu’il ne pouvait tout simplement pas se montrer indifférent aux paroles de son interlocuteur. « Je suis prêt à tous les sacrifices pour elle, alors ne me dit pas que je ne suis pas capable de mettre ma fierté de côté. » Il sentait vraiment son sang bouillir et il devait quand même grandement se contenir pour ne pas juste mettre son poing dans la figure de Jonathan. Il manquait sans doute clairement de répartie, mais c’était comme ça, Edward Baker avait toujours été quelqu’un de sanguin. Mais il n’avait pas envie de craquer et de se laisser aller à ce genre de comportement, parce qu’il n’avait aucune envie qu’on dise ensuite de lui qu’il n’était qu’un petit connard incapable de se contrôler. Même si c’était sans doute clairement ce qu’il était en réalité. « Ce serait en nous empêchant d’être ensemble qu’elle serait malheureuse. » Bon, il cherchait aussi grandement à s’auto convaincre en disant ça.
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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptyLun 28 Sep - 8:27

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Il est vrai que Jonathan allait peut-être un peu loin, mais il ne pouvait tout simplement pas résister. Le jeune homme réagissait beaucoup pour que Jonathan tente de tempérer un peu les choses. Et puis, il n’avait pas tort dans ses propos. Il pensait ce qu’il lui disait, c’est juste qu’il en rajoutait un peu pour donner encore plus de forme à la chose. Ce n’était pas la preuve d’un comportement très mature, mais face à Edward, ce n’était pas grave. Ce type ne l’était pas du tout, alors il avait toujours une longueur d’avance sur lui. Et ce n’était pas près de changer.

Edward Baker était vraiment un homme de la pire espèce aux yeux de Jonathan. Il ne faisait rien de bien, sa relation était chaotique et en plus il faisait le fier. Jane n’avait vraiment pas de chance de devoir se le coltiner comme âme sœur. Il avait sûrement des bons côtés, comme tout un chacun, mais putain, elles devaient être sacrément enfouies. Venant d’un type qui avait tué son frère pour être avec la femme de ce dernier, cela pouvait sembler un peu gros, mais Jonathan estimait avoir fait ce qu’il fallait pour sa relation, ce qui n’était pas le cas d’Edward puisqu’ils ne cessaient pas de reculer, il avait même trouvé le moyen de faire un gosse à son ex, pour dire s’il n’y avait pas un problème.

« Tu ne sais pas tout ce que je fais pour elle Caldwell ! »

Comme toujours, Edward sautait à pieds joints dans ses provocations, pour le plus grand bonheur de Jonathan. Mais cela prouvait qu’il était touché par ce qu’il lui disait, et donc qu’il était conscient de ne pas assurer, et d’être un pathétique mari. Parce qu’ils s’étaient mariés. Non leur couple c’était un vrai bordel il n’y avait rien à faire, pas étonnant que les deux soient cinglés. Enfin, quoiqu’il en soit, Edward assurait faire beaucoup pour Jane. Tu parles.

« Je suis prêt à tous les sacrifices pour elle, alors ne me dit pas que je ne suis pas capable de mettre ma fierté de côté. Ce serait en nous empêchant d’être ensemble qu’elle serait malheureuse. »

Sa répartie était… pathétique, à son image tout simplement. S’il pensait l’émouvoir avec ce genre de répliques, ce n’était pas gagné. Jonathan ne se laissait pas émouvoir dans tous les cas. Mais pour en revenir aux Baker, il n’avait jamais parlé de les empêcher d’être ensemble, il savait bien que dans leur situation, ce serait dramatique. Mais il n’empêche que leur relation n’était pas saine, et qu’ils ne se comportaient pas comme des âmes sœurs. C’était à celui qui ferait le plus de mal à l’autre chez eux, et ils étaient des champions dans cette catégorie. Jonathan ne contenta de lever les yeux au ciel.

« Oh arrête, tu vas presque me faire pleurer. Tes sacrifices ils sont bidons, vous agissez comme si c’était ce que vous vouliez, vous séparer. J’ai jamais vu un couple aussi déséquilibré et mal assorti que vous. A se demander pourquoi vous êtes des âmes sœurs. »

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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptyMar 4 Mai - 21:22

La jalousie n'a parfois aucune logique.
Dès qu’il était question de Jane, Edward était incapable de se montrer posé et réfléchi. C’était plus fort que lui, le jeune homme était beaucoup trop sanguin et il avait du mal à agir avec tact. Alors quand en prime, il y avait une personne pour le chercher et le provoquer, c’était évident que le jeune Baker ne pouvait qu’y répondre. En soit, Edward avait conscience qu’il n’avait jamais vraiment donné une bonne image de sa relation avec Jane, ils avaient merdé tous les deux, ils avaient cru ne pas être bien ensemble, ils s’étaient fait souffrir volontairement. Parce qu’ils considéraient que rien ne pouvait marcher entre eux, ils s’étaient tout simplement auto saboté. Mais au bout d’un moment, force leur avait été de constater qu’ils étaient fait pour être ensemble réellement et que c’était en s’empêchant de l’être qu’ils faisaient les pires choses. Edward à se dire qu’il ne devait pas être avec Jane, mais avec une fille comme Perséphone, avait été incapable ensuite d’assumer ce qu’il voulait vraiment et il avait fait un enfant dans le dos de Jane. Il avait bien conscience de tout le mal qu’il avait fait avec son âme soeur, mais il considérait qu’ils avaient quand même sacrément évolué depuis.

Cela dit, c’était sans doute beaucoup trop demandé à Jonathan de considérer qu’ils avaient pu évoluer. L’homme lui rétorqua que ses sacrifices étaient bidons, qu’ils agissaient comme si c’était ce qu’ils cherchaient de se séparer. Oui… d’accord, à une époque, c’était clairement le cas, avant qu’ils n’acceptent d’assumer qu’ils pouvaient être ensemble et avant de parvenir à trouver une sorte d’équilibre. Equilibre encore très fragile et Edward avait conscience qu’il devait tout faire pour prouver à Jane qu’il faisait des efforts, mais quand même.

“Bah tu vois, je me suis souvent posé la question.” Pourquoi lui et Jane étaient des âmes soeurs. Quand ils avaient découvert ce qu’ils étaient… très clairement, ça avait été un choc autant l’un pour l’autre, parce qu’on ne pouvait pas dire qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Et puis finalement, ça semblait trop évident. “On est les mêmes, et on a un putain de tempérament de feu.” Qu’attendre en vérité de personnes qui sont capables de le contrôler au final, ce feu qui embrase tout. “Alors ça nous demande peut-être plus de temps qu’à d'autres, mais on apprend.” Edward ne savait même pas pourquoi il continuait de prendre la peine de se justifier. Sauf que le souci, c’était qu’il savait que Jane se confiait à ce type, alors… il n’avait pas envie de l’entendre le critiquer à longueur de temps. “Et si ça t’emmerde, grand bien te fasse.”

Qu’on ne lui dise pas qu’il n’était pas capable de faire des efforts et des sacrifices, quand tout ce qu’il avait envie en cet instant précis était de foutre son poing dans la figure de Jonathan. Mais il ne le faisait pas… pour Jane. Et Iris.
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Message#Sujet: Re: La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan   La jalousie n'a parfois aucune logique | Edward & Jonathan EmptyMar 2 Nov - 12:22

La jalousie n'a parfois aucune logique
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Ce n’était peut-être pas très intelligent, de la part de Jonathan de provoquer ainsi Edward. Mais il estimait tout de même que son action était légitime. Edward Baker était un abruti de première. C’était son avis, et il était peut-être biaisé, mais il ne comptait pas en changer, quoiqu’il arrive. S’il trouvait la relation des Baker assez chaotique, il savait cependant qu’Edward n’était pas le seul à blâmer dans l’histoire. Jane avait aussi un sacré caractère, et les deux ensembles créaient un véritable volcan. Mais il appréciait Jane, pas Edward. D’autant de ce qu’il savait de leur histoire, il estimait qu’Edward avait plus de torts à se reprocher. Après tout, il avait eu un fils avec une autre femme. Il se fichait de connaître les détails de cette affaire, il constatait juste les faits, et ce n’était pas un comportement digne de quelqu’un qui avait une âme sœur. Alors oui, Edward était particulièrement médiocre dans ce rôle, et c’était complètement flagrant.

Il n’attendait pas qu’Edward soit d’accord avec lui. Baker était fier comme un paon. Et puis, il ne tenait pas à faire entrer quelque chose dans sa cervelle. Même si elle était démesurément vide, ce n’était pas la peine d’espérer quoique ce soit de ce côté-là. Ce serait trop compliqué. Mais cela n’empêchait pas qu’il puisse lui dire ce qu’il avait à lui dire. Quand bien même ce n’était pas très agréable. C’était le but en même temps. Il n’aimait pas Edward, et c’était un piètre mari. Il avait tous les droits de le lui dire, que cela lui plaise ou non.

“Bah tu vois, je me suis souvent posé la question. On est les mêmes, et on a un putain de tempérament de feu. Alors ça nous demande peut-être plus de temps qu’à d'autres, mais on apprend. Et si ça t’emmerde, grand bien te fasse.”

Se cacher derrière le fait que leurs soucis venaient de leur nature élémentaire, c’était vraiment lâche. Il était normal qu’ils soient pareils, mais ils avaient plutôt tendance à se détruire qu’à se compléter. Et aucun des deux ne se satisfaisait de la situation, donc il y avait un problème. Ils apprenaient selon Edward, tu parles… Ils n’étaient pas censés avoir besoin d’apprendre, c’était censé être une évidence. Mais bon, il n’attendait de prouesses de la part d’Edward, s’il voulait se rassurer, derrière de fausses excuses, qu’il le fasse, mais il ne dira pas par la suite qu’il n’aura pas été prévenu.

« Si ça m’emmerde ? Non, je te donne pas assez d’importance. Je suis juste peiné pour Jane, parce qu’elle mérite mieux qu’un lâche qui va faire un enfant à une autre. Mais bon, puisque le destin en a décidé ainsi… Apprenez bien, on ne sait jamais, il y aura peut-être un jour ou cela servira à quelque chose. »

black pumpkin
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