Le passé n'est jamais très loin. (Eric)

Le passé n'est jamais très loin

Eric ne voyait presque que des avantages à être un vampire. Non, en fait, il ne voyait vraiment que des avantages. Ce n’était pas bien compliqué, il ne s’était jamais senti plus vivant que depuis qu’il était mort, et encore plus depuis qu’il était le chef de la communauté des vampires. Chef autoproclamé peut-être, mais chef quand même. Il avait tout. Force, rapidité, immortalité… certes, ils devaient rester cachés des rayons su soleil, mais en neuf siècles d’existence, cela ne le dérangeait plus, il s’était habitué à vivre la nuit et rester à l’abris le jour. Ce n’était pas une contrainte ou une corvée. Et il y avait aussi le fait qu’il devait se nourrir exclusivement de sang humain. Si cela n’était pas toujours pratique, maintenant il y était habitué aussi et il n’y voyait là aucune raison de se plaindre.

Alors oui, avoir été transformé en vampire était la meilleure chose qui lui soit arrivée, et il n’avait pas honte de le dire. Et celui qui lui avait offert le vampirisme eh bien… Eh bien il était mort. C’était peut-être ingrat de la part d’Eric, mais il voulait être le vampire le plus puissant, et le plus vieux, que personne ne conteste son autorité. Alors quand il avait fallu tuer tous les vampires plus âgés que lui, il l’avait fait. Point à la ligne. Et sans aucun remord, ou once de culpabilité. Pour quoi faire de toute manière ? Cela n’aurait rien changé. Maintenant que c’était fait, c’était fait, il n’allait pas commencer à se sentir coupable maintenant, pas après tout ce temps. Ce serait totalement grotesque. Surtout qu’Eric aimait davantage se préoccuper de ses intérêts personnels et du développement de son règne. Il ne se plaignait pas, mise à part quelques récalcitrants, mais il y en avait toujours. Et puis dans tous les cas, si jamais ils l’ennuyaient de trop, il pouvait les tuer sans aucun mal. Surtout que les remplacer n’était pas bien difficile non plus, Eric n’avait aucun mal à le faire, comme ça au hasard, sans raison ou choix précis. Il ne les considérait pas comme ses enfants en plus de cela, mais plus ses… sous-fifres, disciples… ils lui devaient reconnaissance, il leur offrait la meilleure nouvelle vie qui soit lorsqu’il se rendait à mordre quelqu’un. Mais ce n’était pas souvent le cas, trop peu d’ailleurs, c’était assez irritant. Ils n’étaient que des ingrats de toute manière. M’enfin, cela n’avait que peu d’importance, il ne s’en souciait pas vraiment, encore une fois, il préférait se soucier de lui-même, c’était bien plus sympathique. D’ailleurs, il était bien content de s’octroyer une petite balade en forêt en cet instant, pas trop loin du repère tout de même. Mais au moins, il pouvait être un peu seul avec lui-même et ce n’était pas désagréable. Enfin seul… il sentait bien qu’il n’était pas, plus seul, malheureusement. Une odeur à le faire grimacer, tout naturellement, saletés de chiens.

Il l’observa d’un œil blasé, désintéressé, même s’il savait très bien qui elle était, il avait envie de faire comme si de rien n’était, parce qu’il trouvait cela plus amusant, et plus distrayant. Plus Eric en somme.

« Quoi ? On se connaît ? »

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Le passé n'est jamais très loin

Eric n’était pas du tout du genre à regretter ses actes, quel que soit les conséquences derrière. Non, il agissait, et voilà, les choses s’arrêtaient là. Pourquoi avoir des regrets ? Il avait près d’un millénaire d’existence, il était l’être le plus vieux que cette terre avait connu, il était au-dessus de tout et de tout le monde. Alors il n’allait certainement pas regretter ce qu’il avait fait. Oui, il avait tué, il avait épargné, il avait torturé, il avait transformé… et il n’avait jamais rien regretté, il faisait ce qu’il avait envie et voilà. Que cela plaise ou non, ce n’était absolument pas son souci. Il savait qu’il avait de nombreux ennemis, que ce soit par la force des choses, par nature ou à cause de ce qu’il avait pu faire, mais Eric ne craignait personne. Peut-être un trop grand excès de confiance en lui, mais il se savait puissant, et même s’il avait des faiblesses malgré sa condition de vampire, il savait comment faire pour les protéger au mieux d’éventuelles attaques.

Quoiqu’il en soit, il ne percevait pas la jeune femme comme une menace, même s’il ressentait très bien sa colère envers lui. Bon, elle avait de quoi ne pas le porter dans son cœur, il avait tué l’homme qu’elle aimait, même si là, il ne le savait pas forcément. Mais bon, encore une fois, ni regrets, ni remords. Il l’avait tué… et alors ? Il en avait tué des pères, fils, frères, femme, mère… et tout le reste de la famille. C’était comme ça. S’il devait à chaque fois s’excuser ou quoi, il n’en finirait jamais. Il était un vampire, l’ultime prédateur, il fallait l’accepter. Les humains chassaient les animaux pour manger, les vampires chassaient les humains, c’était comme ça. Il ne faisait que respecter la chaîne alimentaire, même si parfois, il ne tuait pas pour se nourrir, certes, mais la plupart du temps, il tuait pour le sang.

« Oui, on se connaît. »

Il haussa un sourcil, en portant un regard plus insistant sur elle. Il l’avait déjà croisée, mais il ne saurait pas dire comment elle s’appelait. Ce n’était pas comme si cela l’intéressait en même temps, mais il voyait à peu près de qui il s’agissait. Même s’il vivait un peu exclu du reste du village, étant donné sa condition, il savait à peu près qui y vivait. Quoiqu’il en soit, il entendait bien au son de sa voix, qu’il n’allait pas en être débarrassé tout de suite. Même s’il avait un peu de temps à perdre, et qu’elle pourrait faire office de distraction, il ne comptait pas non plus lui accorder toute la nuit. Il y avait mieux à faire que de faire mumuse avec une louve.

« Tu m’as pris mon fiancé… et j’ai juré de me venger. »

Oui bon, Eric n’allait clairement pas pleurer, se mettre à genoux et implorer son pardon. Tout comme son désir de vengeance le laissait totalement insensible. Elle pouvait bien s’énerver autant qu’elle le voulait, elle ne lui ferait pas peur. Et si jamais elle passait vraiment à l’offensive, eh bien il saurait rendre les coups, cela n’était pas du tout un problème pour lui. Il haussa les épaules, tout en gardant le même air nonchalant.

« Oh… vraiment ? Je m’en souviens pas, il ne devait pas être exceptionnel. Mais soit, tu veux te venger donc… je suis censé te craindre ? »

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Eric se moquait bien d’avoir causer la mort du fiancé de cette jeune femme. Et ce n’était pas comme s’il répertoriait toutes les personnes qu’il avait tuées, que ce soit pour se nourrir ou bien pour toute autre raison, il avait d’autres choses à faire. Alors elle pouvait bien venir lui reprocher ce qu’elle voulait, ce n’était pas comme s’il allait subitement se mettre à éprouver des remords et lui demander pardon. Cela n’arriverait jamais. Dans tous les cas, son ancien fiancé était condamné dès l’heure où il était né. Tout humain naissait avec une date de péremption, c’était ainsi. Sauf pour les vampires, sur qui le temps n’avait aucune emprise. Mais son homme n’était pas un vampire, alors il serait mort un jour ou l’autre. Eric n’avait fait que raccourcir son espérance de vie. Cela ne changeait pas grand-chose à la douleur que cette avait dû éprouvait, éprouvait peut-être encore, qu’importe. Mais Eric n’avait pas vraiment de respect pour la vie humaine, elle n’avait aucun intérêt à ses yeux.

Et celle de cette fille n’en avait pas plus. Eric n’était pas particulièrement d’humeur meurtrière ce soir-là, mais si elle le titillait un peu trop, cela pourrait peut-être changer. Après tout, un peu de jeu ne faisait pas mal, et cela l’occuperait. Même si au final, la laisser vivre avec l’idée qu’elle pensait à lui parfois n’était pas trop mal non plus. Même si c’était probablement pour le traiter de tous les noms, cela n’avait pas vraiment d’importance. Si la vie humaine n’avait pas de valeur pour lui, celle des loups-garous en avait encore moins. Il ne fallait pas trop en demander tout de même. Eric était un vampire pur et dur, et il avait ces chiens en horreur. Et cela n’avait aucune chance de changer. Déjà qu’il supportait parfois à peine ceux de son espèce, ce n’était pas pour se faire des amis chez les autres. En tout cas, si cette fille pensait qu’elle lui inspirait la moindre peur, ce n’était pas la peine qu’elle continue sur sa lancée. Elle était sous sa forme humaine, et ils n’étaient pas un soir de pleine lune, donc il avait l’avantage sur elle. Quand bien même elle aurait été à quatre pattes avec une allure plus animale qu’il n’aurait pas douté une seule seconde de sa supériorité comparée à elle. Même s’il se méfiait des loups, il ne les craignait pas non plus.

« Pourquoi pas ? T’es un vampire, mais je ne suis pas une simple humaine non plus. Je sais me défendre. »

Elle n’était pas humaine non, mais ça ne changeait pas grand-chose à ses yeux. Cela ne lui donnait pas plus de valeur, ni même de puissance en réalité. Bon d’accord, elle devait probablement être plus puissante qu’une humaine, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était une véritable adversaire pour Eric, elle était une distraction, un jouet tout au plus. Peut-être qu’un jour, son trop plein de confiance perdrait le vampire, mais ce n’était pas pour aujourd’hui en tout cas.

« Non, tu n’es pas une simple humaine. Tu es pire que cela. Et je ne ferais pas l’erreur de m’attaquer si j’étais toi, à moins que tu ne veuilles rejoindre ton défunt fiancé bien entendu. »

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Le passé n'est jamais très loin

Eric ne voyait absolument pas la jeune femme comme une menace. Plus comme une distraction. Mais une distraction qui pouvait très bien finir par l’ennuyer et qu’il choisirait de jeter. Mais il ne la jetterait pas de manière cordiale, s’il décidait de s’en séparer, ce serait en la tuant. Il n’avait pas tellement envie de meurtre en cet instant, mais si Gwenn prenait la décision de trop le provoquer, elle ne pourrait s’en prendre qu’à elle-même. Si elle attendait des excuses pour son fiancé, elles ne viendraient jamais. Eric n’éprouvait aucun remord, aucun regret, jamais. Il ne regrettait pas d’avoir tué son fiancé. A dire vrai, il s’en moquait totalement. Ce n’était pas maintenant qu’il allait changer d’avis. Il était un vampire, le prédateur suprême, il était normal qu’il y ait des pertes humaines. C’était la loi du plus fort, la chaîne alimentaire, tout simplement.

Donc Eric n’avait pas spécialement le souhait, ni l’envie de tuer cette jeune femme, mais si elle l’y poussait, il le ferait sans souci. De toute évidence, elle n’avait pas un instinct de survie très développé, elle était même un brin suicidaire. Si elle pensait s’en tirer indemne en adoptant une telle attitude avec lui, elle se trompait très lourdement. Elle devrait pourtant le savoir, qu’il n’était un enfant de chœur, et qu’il lui en fallait très peu pour qu’il en vienne à s’énerver. Et pourtant, elle faisait preuve d’une bêtise presque affligeante en cet instant précis.

« Je ne le rejoindrais pas. Et je vais te tuer, même si tu te penses supérieur à moi. Ça fait longtemps que tu aurais dû quitter ce monde, je vais te le faire quitter. »

Eric ne put s’empêcher de ricaner tellement ce qu’elle venait de dire était totalement stupide. Elle le tuer ? Elle pouvait toujours espérer, mais cela ne se passerait pas selon son souhait. Elle n’était absolument pas en mesure de le tuer. Si elle avait été sous sa forme de louve, il l’aurait un peu plus considérée comme une ennemie potentielle, mais là, tout ce qu’elle allait gagner c’était la mort, ni plus ni moins. Elle ne faisait pas le poids contre lui, et elle devait le savoir. Peut-être bien qu’elle avait envie de mourir, et qu’elle n’avait pas trouvé meilleur moyen de parvenir à ses fins. Mais dans ce cas-là, elle aurait pu simplement en faire la demande. Quoique… Eric n’aurait pas forcément accéder à sa requête, c’était un fait.

« Oh, mais j’aimerais bien voir ça. Tu es tellement ridicule j’en aurai presque pitié. Tu penses sincèrement avoir la moindre chance contre moi ? Allez… regarde un peu la vérité en face. Je vais te tuer en une poignée de secondes. »

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Le passé n'est jamais très loin

C’était comme ça, Gwenn ne faisait pas le poids face à Eric. Elle ferait bien de l’accepter, sinon, elle allait s’empresser de rejoindre son fiancé. Enfin, ex fiancé, cela n’avait vraiment pas d’importance aux yeux d’Eric, Gwenn n’avait aucune importance non plus. Elle ne représentait qu’une distraction passagère, qui finirait par l’ennuyer, encore plus si elle continuait sur la voie qu’elle avait emprunté. Et Eric se débarrassait de ceux qui l’ennuyaient. Non seulement il n’aurait aucun mal à se débarrasser d’elle, mais en plus il le ferait sans aucun scrupule. Il n’allait certainement pas la pleurer, et tuer ne lui faisait plus rien, depuis le temps… c’était pour lui aussi simple que de dire bonjour, et encore, il ne disait presque jamais bonjour, parce que la politesse il avait conscience à s’en cogner, étant donné qu’il était au-dessus de tout et de tout le monde, à quoi bon se montrer un minimum cordial ? C’était une perte de temps, et il n’avait pas besoin de ça, loin de là.

Il savait que Gwenn n’était pas une simple humaine, qu’elle était une lycanthrope, mais cela ne l’inquiétait pas vraiment. Pour un vampire, les loups-garous pouvaient se révéler dangereux pour les vampires durant les pleines lunes, mais là, Eric avait l’avantage. D’autant qu’il n’était pas n’importe quel vampire non plus, donc vraiment, elle ne devrait pas essayer de jouer à cela avec lui. C’était évident qu’elle allait perdre, alors il fallait qu’elle abandonne son idée de vengeance, et qu’elle passe à autre chose, sinon, c’était la mort qui l’attendait.

« C’est en ayant une attitude de ce genre que tu vas finir par tomber de haut »

Eric n’avait jamais été quelqu’un d’humble, et il n’allait pas le devenir maintenant. Evidemment qu’il avait une excellente opinion de lui-même, mais après tout, c’était justifié. Il était le plus vieux vampire de notre-terre, il s’approchait doucement du millénaire d’existence, alors pourquoi est-ce qu’il ne s’auto-glorifierait pas ? C’était ceux qui avaient tendance à ne pas croire ses menaces qui tombaient de haut. Eric savait qu’il avait des faiblesses, et qu’il n’était pas invincible, mais le fait est que par sa position, et ce qu’il représentait, les autres seraient bien fous de s’attaquer à lui, et suicidaires aussi. Eric en savait quelque chose, les vieux vampires n’étaient pas simples à tuer. Il avait eu raison de tous ses aînés, mais cela n’avait pas été facile.

« Tu en as d’autres des phrases toutes faites et aussi dénuées de sens comme celle-ci ? Non parce que là vois-tu, tu commences vraiment à m’ennuyer, ce qui n’est pas un bon point pour toi, je préfère te le dire très chère. »

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Eric était un homme patient. Mais sa patience pouvait rapidement atteindre ses limites, surtout en présence de certaines personnes. Et Gwenn commençait réellement à lui faire perdre patience, à lui chouiner dans les oreilles. Si elle attendait des excuses, eh bien elle pouvait toujours attendre, en réalité. Il n’allait pas s’excuser d’avoir attaqué son petit ami, fiancé, peu importe. IL était un chasseur, un prédateur, et il s’était trouvé une proie, voilà tout. Est-ce que le loup allait s’excuser auprès de la brebis d’avoir dévoré son agneau ? Non. Oh oui, certains allaient ramener la conscience sur le tapis, mais c’était inutile. Eric avait surtout conscience de ses intérêts, et il n’avait aucune empathie pour les humains qu’il tuait pour se nourrir. Ils étaient condamnés dans tous les cas, alors quel mal y avait-il à avancer leur trépas ? Il fallait savoir admettre certaines choses.

Mais bon, de toute évidence, il allait continuer de passer pour le grand méchant. Ça ne le dérangeait pas plus que ça, après tout, il avait l’habitude maintenant. Et puis, ce n’était pas désagréable qu’on le craigne, mais ce n’était pas non plus la peine de lui mettre tous les torts de la terre sur le dos, il fallait trouver un juste milieu. Mais avec Gwen, ce n’était pas peine d’espérer quelque chose de censé de sa part, et de modéré. Elle le voyait comme son pire cauchemar, l’assassin de l’homme qu’elle aimait, qu’elle avait aimé du moins. Soit, il assumait totalement ses actes.

« Tu parles, tu parles, mais en attendant, tu n’agis pas beaucoup. »

Est-ce que c’était de la provocation ? Cela en avait tout l’air. Il l’avait déjà prévenue une fois, il n’allait pas passer sa vie à ça. Même s’il trouvait cela plus amusant de la laisser en vie, il n’hésiterait pas à la supprimer si l’envie, ou l’occasion se présentait. Et de son point de vue, elle n’était pas très maline. Sérieusement, elle pensait réellement avoir la moindre chance s’il se décidait à attaquer ? Eric ne craignait pas les loups, il ne craignait personne en réalité. Un excès de confiance peut-être, mais cela ne lui avait pas desservi, jusqu’à maintenant.

« Mais bon… je n’ai pas envie de t’ennuyer plus longtemps. »

Pas vraiment de la provocation en fait, puisqu’elle prenait totalement l’initiative de fuir. C’était pitoyable mais en même temps, ce n’était pas comme s’il aurait vraiment pu s’attendre à mieux de sa part. Il l’avait toujours trouvée pitoyable, et elle ne faisait que lui confirmer cela, ni plus ni moins.

« Oh, donc tu décides de fuir tout à coup ? Tu es davantage celle qui parle sans agir, aussi faible que ton fiancé, tellement pathétique… fuis donc petite chose, avant que tu ne finisses par le rejoindre. »

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