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 Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]

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Perséphone S. Enjolras
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Message#Sujet: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptySam 18 Juin - 18:53


Les blessures d'amitié parfois se consolent.
E

lle avait refusé d'y croire avant que d'être brutalement mise devant le fait accompli. Bien sûr, elle aurait pu envisager cette hypothèse, tous les symptômes étaient là, après tout, et ils ne caractérisaient que trop bien le "mal" qui la rongeait. Mais elle avait catégoriquement refusé d'y croire, pour toutes les implications que cela saurait avoir, et avait préféré donner à ses maux toutes les interprétations du monde qui ne la mettraient pas devant le fait accompli. Oui, elle se sentait fatiguée, mais en même temps, elle rencontrait toutes les difficultés du monde à dormir, dernièrement, alors ce n'était sans doute pas sans raison. Oui, elle se sentait nauséeuse, mais elle avait malmené son estomac si longtemps qu'il n'était pas si rare qu'il fasse des sienne. Oui, elle était prise de vifs et incontrôlables dégoûts, mais n'était-ce pas un simple effet second d'air du dégoût général qu'elle avait de l'existence depuis sa rupture avec son petit ami, petit ami qui, au passage - elle l'avait entendu dire - se pavanait à présent dans les rues du village au bras de son "âme sœur" sans aucune considération pour elle ? Oui, trouver une explication à chaque fois n'était pas difficile. Affronter la cruelle vérité l'était bien davantage. À choisir, elle aurait préféré appartenir à cette multitude d'individus qui patientaient dans la salle d'attente du médecin, souffrant de la maladie qui rongeait notre terre, et dont elle et les créatures de son espèce étaient apparemment immunisées. Mais non. Le verdict tomba comme un couperet : froid, tranchant, sans appel. Elle était enceinte. Une fois, une seule fois, un unique moment soldée par d'ignobles révélations, et son souvenir était maintenant en train de grandir dans ses chairs. Elle avait de nouveau la nausée, mais cette fois, ce n'était pas pour les mêmes raisons.

Elle aurait pu rentrer chez elle, faire comme d'habitude, s'enfermer dans sa chambre et ne plus en sortir sans dire un mot à personne, mais outre le fait qu'elle avait besoin d'une présence amie à ses côtés, elle n'aurait su découvrir que Léo avait été frappé par la maladie sans vouloir courir à son chevet. Ils avaient tous les deux de sérieux contentieux non encore réglés, c'est vrai, mais Léo restait quoi qu'il en soit son frère en son cœur. Elle ne pouvait pas le laisser tomber. Les ressentiments, au vu de la situation, étaient malvenus. Elle s'inquiétait pour elle, elle s'inquiétait pour son ami, son seul ami. Elle était donc aller le trouver chez lui, où sa colocataire l'avait accueilli avec le sourire avant d'affirmer qu'elle profiterait de sa présence pour faire quelques courses. Perséphone rejoignit Léo et resta à une légère distance de lui, un peu mal à l'aise. Ce n'était pas en ces circonstances qu'elle avait espéré enterrer pour de bon la hache de guerre.

-Salut... Comment tu te sens ?



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Leopold Ridley
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyMar 19 Juil - 22:37

Perséphone & Leopold
Les blessures d'amitié parfois se consolent.
Les journées se ressemblaient énormément depuis que Leopold était malade. Il passait son temps au lit, voilà tout. En même temps, le jeune homme n’avait la force de rien faire. Par moment, il se levait quand même de son lit pour des besoins vitaux et pour se laver quand même, mais cela lui demandait toujours un effort considérable. Et après ces instants, il était vraiment heureux de pouvoir retrouver son lit et juste se reposer encore et encore. Il ne faisait que ça, se reposer et pourquoi ? Pour pas grand-chose apparemment, puisqu’il n’y avait aucun remède. Déa était au petit soin avec lui, comme d’habitude. Elle l’était déjà avant qu’il ne tombe malade, mais c’était encore plus vrai maintenant. En même temps, elle était l’une des seules personnes à pouvoir lui rendre visite puisque la maladie ne touchait que les humains. Andrew ne pouvait plus venir le voir et Leopold ne voulait même pas imaginer dans quel état il se trouvait. Déjà qu’il avait de quoi bien se soucier ces derniers temps, avec le fait que son frère était au courant pour la nature de Penny, il n’avait vraiment pas eu besoin de ça en plus. Léo aurait bien aimé lui épargner ça. En fait, il n’aurait eu aucun souci à se l’épargner aussi. En soit, physique, en dehors de la fatigue il n’allait pas trop mal. Il avait par moment des quintes de toux et des poussées de fièvres, mais depuis qu’il était alité et qu’il prenait des remèdes (qui ne le guérissait pas complètement, mais lui permettait de supporter un peu plus son mal), il allait quand même un peu mieux. Un peu seulement et il ne savait même pas combien de temps ça allait durer. Parce que forcément… il avait peur de mourir.

Lui, qui quelque semaine avant, avait eu envie de mourir, ne le voulait plus du tout maintenant. Il avait repris doucement le goût de la vie. Il n’était pas au meilleur de sa forme non plus, mais il avait le sentiment d’aller un peu mieux quand même de jour en jour. Il pensait toujours à Jane, il ne passait pas un instant où l’image de son ex-femme (qui n’était techniquement pas sa femme, mais bon c’était difficile de se faire à cette idée) ne revenait pas à son esprit. Mais bon, il avait quand même le sentiment d’aller mieux, parce qu’il avait envie de s’aventurer dans le futur et d’essayer de vivre une nouvelle vie bien meilleure. Ce qu’il allait avoir beaucoup de mal à faire si jamais il devait mourir à cause de cette maladie…

Quand la porte de sa chambre s’ouvrit, Leopold s’attendit à ce que ce soit de nouveau Déa qui vienne le voir. Mais ce n’était pas le cas, c’était Perséphone. Léo ne put s’empêcher de sentir un peu mal à l’aise soudainement en la voyant, parce qu’il continuait de s’en vouloir à cause de son silence. Elle lui en voulait aussi sans doute. Mais elle était là et au fond, le jeune homme espérait que c’était simplement parce qu’elle s’inquiétait pour lui.

« Comme tu vois, je suis un peu… malade. »
Se contenta-t-il de répondre à la question de Perséphone, un léger sourire sur le visage. « Et toi ? »
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Perséphone S. Enjolras
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyMer 20 Juil - 22:58


Les blessures d'amitié parfois se consolent.
S

i Perséphone avait espéré se réconcilier avec son frère de coeur (car elle avait beau lui en vouloir, elle ne saurait rester fâchée contre lui, elle avait trop besoin de sa présence. Surtout maintenant), elle n'avait pas voulu que ce soit dans ces conditions. Voir Léo dans cet état lui rendait le coeur. Elle avait éprouvé une rage certaine à son encontre, jamais pour autant à vouloir le voir souffrir (il avait eu sa dose). Elle savait quoi qu'il en soit que si une personne ne méritait pas de souffrir autant, c'était bien lui. Et c'était bien elle, aussi. Le sort s'acharnait contre eux, et c'était insupportable. Oui, vraiment, c'était horrible pour elle, et elle se sentait si impuissante face à leur malheur ! Quand il lui affirma qu'il n'allait pas très bien, ce qui s'entendait dans sa voix et se lisait sur son visage, elle afficha une grimace. C'était injuste. Vraiment trop injuste.

-Ça ne va pas du tout
, admit-elle en réponse à la question du jeune homme.

Elle aurait pu mentir, bien sûr, et lui dire qu'elle se portait comme un charme, mais elle n'en avait pas envie... Sans compter qu'il devinerait forcément qu'elle mentait. Comment pourrait-elle aller bien ? Tout allait de travers. Avec ce que Léo savait, il pouvait s'en douter. Et ce qu'il ne savait pas venait seulement empirer les choses. Elle avait bien envie de parler de tout ça au jeune homme, ne serait-ce que pour se défaire du poids qui lui enserrait le coeur, mais elle ne voulait pas le mettre dans tous ses états alors qu'il était déjà si mal... Ce serait égoïste. Elle ne vaudrait pas mieux que ceux qui leur avait fait tant de mal (et devaient maintenant savourer leur victoire).

- Je suis désolée, Leo, je n'avais pas le droit de te reprocher de n'avoir rien dit. Je n'étais pas là pour toi non plus quand tu as su la vérité, c'est moi qui t'ai tourné le dos en premier, je ne devais pas t'en vouloir. J'aimerais juste...
Elle marqua une pause. Je voudrais juste que tout redevienne comme avant.

Entre eux, frère et soeur de coeur bien avant que Jane et Edward n'entrent dans leurs vies. Il le fallait, il le fallait vraiment. Ses excuses étaient honnêtes, des plus sincères, vraiment. Alors qu'elle le voyait confronté à la maladie, elle avait peur de définitivement le perdre. Elle n'avait pas envie d'être aussi pessimiste, elle voulait sincèrement qu'il guérisse, mais elle savait pertinemment que cette maladie faisait beaucoup de ravages et très peu de cadeaux, elle avait peur pour Léo, et si elle ne pouvait pas êtee là pour lui dans un moment aussi difficile, elle n'était pas digne de prétendre encore voir en lui un frère. Elle voulait faire table rase du passé. Ils vivaient des moments atroces, l'un comme l'autre. Ils devaient se soutenir, pas se déchirer.


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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyVen 2 Sep - 14:16

Perséphone & Leopold
Les blessures d'amitié parfois se consolent.
Leopold tenta de se redresser du mieux qu’il pouvait dans son lit. Ce n’était pas vraiment un exercice facile, mais il tentait de se montrer un peu plus présentable en présence de Perséphone. Il voyait bien qu’elle n’allait pas bien, mais en même temps c’était normal au vu de la situation. Le jeune homme ne s’était pas vraiment attendu à la voir arriver la bouche en cœur, heureuse comme tout. Il savait parfaitement ce qu’elle devait traverser dernièrement, il se doutait qu’elle n’allait pas bien. Et encore, le jeune homme était loin de se douter de ce qu’elle devait traverser en plus, puisqu’il ignorait une partie de ce qui la mettait mal. Léo ne fut donc pas vraiment étonné de l’entendre lui dire qu’elle allait mal. Et si elle prenait la peine de le lui dire maintenant, alors qu’elle venait le voir dans l’état où il se trouvait, le jeune homme ne pouvait que croire que c’était vraiment compliqué pour elle. Il aimerait bien être plus présent pour sa sœur de cœur – même si ces derniers temps, ils passaient leur temps à se disputer – parce qu’il savait ce qu’elle devait traverser. Mais actuellement, le jeune homme ne se sentait pas complètement apte à lui venir en aide. Même s’il ne pouvait pas s’empêcher de craindre de ne pas pouvoir le faire ensuite non plus. Parce qu’il ne se faisait pas d’illusion, cette maladie pouvait très bien avoir sa peau. Pour l’instant, il n’y avait aucun remède, rien ne pouvait garantir au jeune homme qu’il allait pouvoir guérir un jour. Et même s’il y avait un remède, il fallait qu’il réussisse à tenir jusque-là.

Le cœur du jeune homme se serra un peu plus quand la jeune femme s’excusa alors. Il comprenait parfaitement pourquoi elle le faisait et il devait bien avouer qu’il appréciait, mais ça lui faisait tellement de peine de l’entendre s’excuser, alors qu’elle n’avait aucune raison de le faire. Ce qu’elle vivait, personne ne pouvait le comprendre sans doute à part lui. Et il savait parfaitement que sa réaction avait été justifiée. Et encore, il n’était pas au bout de ses surprises. Il comprenait parfaitement ce qu’elle ressentait, cette envie qu’elle avait de revenir en arrière et de retrouver un peu ce qu’ils avaient avant. Avant que Jane et Edward n’entrent dans leurs vies en fait.

« Ne t’excuses pas… tu n’as pas besoin. »
Il était évident que si Léo le pouvait, il ferait les choses bien différemment. Il n’avait pas pris la peine de parler de tout ça à Perséphone, alors qu’il aurait dû la mettre en garde. Au moins, elle serait tombée de moins haut quand même. « Tu n’as pas à t’excuser, tu n’as rien fait de mal. »

Contrairement à lui à ses yeux, qui n’avait vraiment pas agis comme il le fallait. Mais dans cette période, il avait vraiment fait beaucoup d’erreur. Et il allait sans doute en refaire encore, si on lui en donnait l’occasion.

« J’aimerais pouvoir… être plus présent pour toi. »
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptySam 3 Sep - 9:41


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erséphone parvint à esquisser un léger sourire, qui peina à s'afficher au vu des circonstances (voir Léo dans cet état était un réel crève-cœur) quand Léo affirma qu'elle n'avait pas à s'excuser. Elle pensait le contraire. Oui, elle n'avait rien fait de mal, du moins pas consciemment, mais son attitude n'avait pas été irréprochable, pas plus que ne l'avait été Léo... mais maintenant, il fallait faire table-rase. Ils avaient besoin l'un de l'autre, ce n'était pas le moment de se déchirer, mais plutôt de s'allier, de se soutenir dans les moments difficiles, même si au final, Perséphone considérait qu'elle était bien moins à plaindre que le jeune homme. C'était horrible de le voir dans cet état, et surtout de songer qu'elle ne s'en remettrait peut-être jamais. Si ça devait être le cas, elle ne savait vraiment pas ce qu'elle allait devenir. Sans lui, elle n'avait plus rien. Oh, il y avait Julian, bien sûr, mais ce n'était absolument pas comparable. Elle ne se départit pas de son léger sourire quand il affirma qu'il voulait être plus présent pour elle. Elle aimait cette idée, et voulait aussi être plus présente pour lui... Même si la jeune femme savait que ce ne durerait peut-être pas longtemps.

-Tu l'es
, affirma-t-elle doucement. Il ne l'avait pas été au début, c'est vrai, mais c'était derrière eux, maintenant. Et je serai là pour toi aussi. C'était une résolution à laquelle elle comptait bien se plier, d'autant que les instants qu'ils auraient pour se soutenir encore risquaient fort, malheureusement, d'être rares et précieux. Je vais venir te voir aussi souvent que possible, ajouta-t-elle avec sincérité, et je vais chercher un remède, je te le promets. Et elle comptait bien s'y tenir, en effet, elle avait bien réussi à séparer des myrihandes, elle pouvait bien être capable de résoudre le problème de cette maladie, non ? Elle devait tenter le tout pour le tout, en tout cas. Elle ne voulait pas le perdre, encore moins maintenant. Elle laissa passer un léger silence. Elle savait qu'il fallait lui en parler... et elle savait aussi qu'aucun moment ne serait réellement adéquat pour en discuter. Alors elle prit une grande inspiration et reprit la parole. Il y a un truc qu'il faut que je te dise.

Par un réflexe qu'elle ne réalisa même pas, ses mains s'étaient posées sur son ventre. Elle ne savait vraiment pas comment annoncer cela à Léo. Lui en parler allait rendre tout cela plus réel que jamais, elle ne pourrait que regarder la réalité en face, l'affronter... D'un autre côté, il était grand-temps qu'elle l'affronte, et s'il y avait quelqu'un auprès de qui elle pouvait se confier et qui, l'espérait-elle, n'allait pas la juger, contrairement à ses parents... ou même au reste de notre terre, pensait-elle, une fois que la nouvelle se répandrait.

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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyLun 31 Oct - 15:46

Perséphone & Leopold
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Leopold afficha un léger sourire quand Perséphone affirma qu’il était présent pour elle. Il n’y croyait pas, il ne pensait pas comme elle. Il n’avait plus envie de se brouiller avec sa sœur de cœur et encore moins à cause des myrihandes qui n’avaient vraiment pas mérités tout cela. Il n’avait plus envie d’être éloigné de la sorcière, mais en même temps on ne pouvait pas dire que les circonstances l’aidaient vraiment à être présent pour elle. Parce qu’il était cloué au lit, malade et qu’il ne savait même pas s’il allait s’en remettre. Enfin, le jeune homme avait envie de garder espoir – tant qu’il allait plutôt bien, il pouvait l’être, mais son état n’allait pas rester aussi « bien » que maintenant – qu’un remède allait être trouvé, mais en attendant il ne pouvait pas être aussi présent pour Perséphone qu’il n’aurait voulu. Le sourire de Léo s’agrandit quand la jeune femme affirma alors qu’elle allait être présente pour lui, qu’elle allait venir le voir autant qu’elle le pouvait. Le jeune homme ne pouvait qu’apprécier énormément ces propos, il appréciait de se rendre compte qu’ils pouvaient vraiment mettre toute cette histoire derrière eux. Qu’ils pouvaient tourner la page sur leurs différends. Léo était heureux de pouvoir retrouver sa sœur de cœur, sachant parfaitement que c’était sans doute le dernier moment.

« Ne traine pas trop alors. »

Dit-il sur un ton léger, quand Perséphone ajouta qu’elle allait trouver un remède. Leopold appréciait qu’elle cherche un remède et il devait bien avouer qu’il espérait qu’elle en trouve un. Mais en même temps, il se doutait que ça n’allait pas être une partie de plaisir non plus, que ça n’allait pas être si évident de soigner la maladie. Tout comme il se doutait qu’il n’allait pas pouvoir tenir bien longtemps avant d’avoir vraiment besoin de ce remède. Pour l’heure, il ne se sentait pas très bien, mais c’était encore loin d’être le pire de son état. Cela viendrait suffisamment vite d’ailleurs.

Un silence passa pendant quelques secondes, sans qu’aucun des deux ne prennent la parole. Jusqu’à ce que Perséphone le brise, affirmant qu’elle avait quelque chose à lui dire. Leopold ne remarqua pas vraiment le geste de la jeune femme qui aurait pu lui mettre la puce à l’oreille, pour la simple et bonne raison qu’il ne pouvait pas imaginer une seconde ce qu’elle allait lui annoncer. Même s’il se doutait, par simple intuition, que ce qu’il allait entendre n’allait pas forcément lui plaire.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

Demanda-t-il alors, sans détourner son regard de sa sœur de cœur, attendant simplement qu’elle lui en dise plus. Il n’avait pas d’autre choix de toute façon que d’attendre qu’elle lui dise ce qu’elle avait sur le cœur, de lui parler de ce « truc ». Dont il ne doutait pas une seconde la nature, dont il ne pouvait pas une seconde imaginer. Quand bien même il y avait bel et bien des indices sous ses yeux, sans qu’il ne les remarque.
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyLun 31 Oct - 19:12


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erséphone chercha à sourire, en réponse à la remarque de Léo, mais ce sourire ressemblait bien davantage à une grimace... Et pour cause, elle était incapable de réellement trouver de l'humour à cette situation, même si elle ne voulait pas non plus afficher sa détresse en présence de son frère de cœur. Dans tous les cas, quand elle affirmait qu'elle chercherait un remède à tout prix, elle le pensait. Et Léo avait effectivement raison : le temps leur était compté. Cette maladie avait déjà fauché bon nombre de vie, mais la sorcière avait l'intention de faire tout son possible pour qu'elle ne fauche pas celle de son ami. Elle n'accepterait pas de le perdre alors qu'ils s'étaient à peine retrouvé, tous les deux. Elle avait réussi à séparer deux myrihandes (bon, avec l'aide de Julian, qui n'accepterait peut-être pas de l'aider encore cette fois, mais ça..), elle pouvait bien chercher un remède miracle, non ? Elle comptait faire tout ce qu'elle pouvait en tout cas, et encore au-delà. Au moins, en se fixant cette mission, elle aurai le sentiment d'être utile, d'avoir une raison de continuer et de sa battre... même s'il y avait également une autre raison pour cela... plus complexe, néanmoins, le bébé qui grandissait dans son ventre et dont elle avait bien l'intention de parler à Léo, même si c'était vraiment compliqué. Surtout qu'au moment où il lui demandait ce qu'il y avait, Persy avait vraiment le sentiment d'entendre de l'inquiétude dans sa voix... Et il avait raison, d'appréhender sa réponse. Persy dût prendre une grande inspiration avant de reprendre la parole.

-Après qu'ils aient bu la potion pour redevenir humains...
La sorcière baissa les yeux. C'était si difficile à avouer. Et au fond, elle avait tellement honte ! Vraiment honte... Elle assumait sa décision de garder l'enfant, elle avait envie de croire qu'il changerait sa vie pour le mieux... mais si elle pouvait revenir en arrière, il n'y a rien qu'elle reproduirait de la même manière. Elle changerait tout. Absolument tout. Ed et moi, on a... Enfin...

Elle tournait autour du pot, alors que tout, au final, ne se résumait qu'en une seule et unique phrase... Mais c'était si compliqué à dire. Ce n'étaient que trois mots, mais les mots les plus chargés de sens qu'elle ait jamais eu à prononcer. Elle prit une nouvelle inspiration. Qu'elle le dise, tout simplement, et elle se sentirait soulagé ! Mais elle avait beau se raisonner, les mots avaient du mal à sortir, ce même si elle savait que, de toutes les personnes à qui elle pourrait faire un tel aveu, Léo serait sans doute celui qui serait le moins à même de la juger. Il savait mieux que personne, après tout, ce que ça faisait que de tomber désespérément amoureuse de la mauvaise personne , de se faire avoir et d'en essuyer de sinistres conséquences... Même si dans le cas de Perséphone, cette dernière comptait bien tout faire pour que ces conséquences soient finalement belles et agréables. Cette beauté, cette bonté qu'elle avait cru trouver chez Edward, et qui lui étaient étranger, elle les trouverait chez sa progéniture, voilà tout.

-Je suis enceinte.


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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyJeu 29 Déc - 22:13

Perséphone & Leopold
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Leopold ne pouvait qu’être inquiet en entendant les paroles de Perséphone et donc, il attendait qu’elle reprenne la parole pour savoir ce qu’elle avait à lui dire. Son regard ne quitta pas le visage de la sorcière, alors qu’il attendait de savoir ce qui se passait. Le jeune homme était un peu en train d’imaginer tout et n’importe quoi, mais évidemment il se trouvait bien loin de la réalité. Perséphone commença par parler de la potion qui les avait rendus humain. Son regard se baissa vers le sol, ce qui ne rassura pas vraiment le jeune humain. Il ne dit rien du tout, il se contenta simplement de la regarder et d’attendre, de comprendre un peu où elle voulait en venir. Parce qu’alors qu’elle reprenait la parole, on ne pouvait pas vraiment dire que la jeune sorcière était très claire dans ses propos. Léo aurait pu comprendre, peut-être, avec ces quelques mots. Mais ce ne fut pas le cas, sans réelle raison d’ailleurs. Peut-être simplement parce qu’il imaginait Perséphone trop pure ? En tout cas, l’idée ne lui traversa pas du tout l’esprit alors qu’elle mentionnait vaguement quelque chose que Baker et elle avaient fait après qu’il soit devenu humain.

Il fallut donc que Perséphone reprenne la parole pour qu’il comprenne et il ne manqua pas de comprendre alors qu’il ressentait un frisson parcourir son échine après avoir entendu la jeune femme affirmer qu’elle était enceinte. Pendant quelques secondes, le jeune homme ne réagit pas, se contentant surtout d’encaisser un peu la nouvelle.

« Tu es enceinte ? »
Demanda-t-il alors, malgré le fait qu’il n’ait pas besoin de confirmation puisqu’il avait très bien compris ce qu’elle lui avait dit. Ils avaient donc fait l’amour après que les myrihandes du feu soient devenus humain et elle était enceinte… « Quel enfoiré ! »

Il ne put s’empêcher d’insulter Baker, c’était la première chose qui lui venait à l’esprit. Parce qu’il était évident qu’il considérait que Baker était responsable dans l’histoire. Il avait profité de la naïveté de Perséphone, il l’avait trahi, il l’avait manipulé. Alors qu’il avait épousé Jane dans leurs dos… il en avait profité pour faire l’amour avec Perséphone. S’il lui fallait une preuve de plus que ce type était un connard, il en avait une. Mais en réalité, il n’en avait pas eu besoin.

« Je suis désolé… » Dit-il alors la gorge serrée ne pouvant que se rappeler les reproches que sa sœur de cœur lui avait fait à juste titre. Il aurait dû lui dire la vérité sur la relation entre les myrihandes du feu. Quand ils avaient bu la potion pour devenir humain, Leopold avait déjà quitté Jane. Il aurait dû la prévenir… ça ne serait jamais arrivé s’il l’avait fait. Alors même s’il considérait que Baker était un enfoiré et qu’il était responsable de tout cela, il prenait quand même sa part de responsabilité. « Tu… tu comptes faire quoi ? »

Il ne pouvait évidemment pas s’empêcher de poser la question.
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyJeu 29 Déc - 22:31


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erséphone se contenta de hocher doucement la tête quand Léo lui demanda si elle était enceinte. Elle savait très bien qu'il avait parfaitement compris ce qu'elle venait de dire, il devait seulement espérer se fourvoyer... et la jeune femme ne pouvait pas le blâmer pour ça. En découvrant la vérité, elle avait d'abord prié pour que ce ne soit qu'une erreur et rien d'autre. Puis elle s'était fait une raison. Et Léo allait devoir faire de même, car sa situation était bel et bien réelle. Elle attendait effectivement un enfant, et elle espérait qu'il s'y ferait avec d'autant plus d'espoir qu'elle aurait grand besoin de son soutien au cours de sa grossesse, elle qui se sentait plus seule que jamais... Encore qu'il ne pourrait peut-être rien faire du tout. Léo était malade. Peut-être même n'aurait-il pas l'occasion de voir cet enfant en chair et en os. Elle ne dit rien, demeura impassible quand il traita Edward d'enfoiré. Elle n'allait certainement pas le contredire à ce sujet. Edward était un beau salaud, qui l'avait terriblement fait souffrir, sans trop de scrupules, visiblement, "enfoiré" était encore un mot bien tendre pour parler de lui... même s'il était un enfoiré pour lequel, à son corps défendant, elle avait encore des sentiments, malheureusement. Pour lequel elle en aurait sans doute toujours... Finalement, il s'excusa. Perséphone ne comprit pas tout de suite pourquoi. Ce n'était pas comme s'il était responsable de quoi que ce soit. La seule personne à blâmer était Edward (et Jane, mais pas dans ce cas spécifique). Elle songea finalement que c'était sans doute parce qu'il avait pensé lui éviter ça. C'était possible, en effet. Mais ce n'était pas certain. Ce qui était fait était fait, dans tous les cas. Et ils ne pouvaient pas revenir en arrière quoi qu'il en soit.

-Tu n'as pas à t'excuser
, affirma-t-elle avec douceur et la plus totale des sincérités, car en effet, pour elle, il ne pouvait vraiment pas être tenu pour responsable de ce qui lui était arrivé.

C'était arrivé, c'était tout, et plutôt que de se lamenter ou de s'emplir de haine, Perséphone avait décidé d'aller de l'avant, de donner à un autre l'amour qu'elle avait gaspillé auprès d'Edward. Et cet autre, c'était son enfant. La jeune sorcière se disait que son frère de cœur ne comprendrait peut-être pas sa décision, mais ce n'était pas bien important, elle l'assumait, et elle était prête à lui faire comprendre en quoi elle pensait réellement cette situation être la mieux pour elle, pour tourner la page, même si cela devait donner l'impression qu'elle se rattachait à ce qui n'était plus.

-J'y ai beaucoup réfléchi,
ajouta-t-elle, qui tenait à faire comprendre à Léo qu'elle n'avait pas pris sa décision sur un coup de tête et qu'elle était mûrement réfléchie. J'ai l'intention de le garder.

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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyMer 15 Fév - 14:22

Perséphone & Leopold
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Leopold ne pouvait pas s’empêcher de s’excuser, parce qu’il se sentait en partie responsable de ce qu’il arrivait à Perséphone. Parce qu’il aurait pu la prévenir avant, il aurait pu l’informer de ce que Baker et Jane faisaient dans son dos et à ce moment-là, elle n’aurait donc pas couché avec lui et elle n’en serait pas là. Perséphone pouvait dire ce qu’elle voulait, le jeune homme se sentait en partie responsable et donc désolé. Il savait bien que ça n’allait pas changer les choses, que dans tous les cas il ne pouvait pas revenir en arrière, mais il se sentait un peu responsable. Il aurait aimé qu’elle ne vive pas une telle situation. Même s’il se demandait maintenant ce qu’elle comptait faire. Léo n’avait pas vraiment de raison de le faire, mais le jeune homme voulait savoir ce que sa sœur de cœur avait en tête, ce qu’elle comptait faire par rapport à cet enfant. Même si, au fond, il connaissait déjà la réponse. Ce n’était pas si évident que ça en soit, mais Léo connaissait Perséphone et il ne pouvait pas vraiment l’imaginer ne pas garder un enfant, même s’il venait de Baker. Léo n’en revenait vraiment pas de l’attitude de cet enfoiré. Il n’avait aucun respect pour lui, il ne pensait pas qu’il y avait quelque chose de bon à tirer de lui, mais quand même. Il avait profité de la sorcière…

Leopold ne fut donc pas spécialement étonné quand Perséphone reprit la parole, affirmant qu’elle avait bien réfléchit à la situation et qu’elle avait l’intention de le garder. Cela lui ressemblait bien, même si le jeune homme ne savait pas trop si c’était une bonne idée. Oh, il n’avait pas son mot à dire et il n’avait pas l’intention de dire quoi que ce soit d’ailleurs. Perséphone faisait ce qu’elle voulait, si elle voulait garder l’enfant de Baker, c’était son choix. C’était une situation vraiment compliquée, une décision que seule Perséphone devait prendre. Parce que c’était sa vie, c’était son corps… c’était son enfant. Après tout, même si Baker était le père, cet enfant était surtout le fils de la sorcière. Et Perséphone avait beau être très jeune (beaucoup trop jeune même), Léo savait parfaitement qu’elle avait de l’amour à revendre.

« D’accord. »

Se contenta-t-il de répondre donc, n’aillant pas l’intention de remettre en doute la réflexion de la jeune femme. Si elle avait pris le temps de bien réfléchir à la situation, il n’avait aucune raison de croire qu’elle prenait cette décision sur un coup de tête. Ce n’était pas son genre en même temps.

« Mais… tu vas faire comment ? »

Est-ce que ses parents allaient l’accepter ? Forcément, Léo ne pouvait pas s’empêcher de se poser la question, puisqu’il connaissait quand même bien la famille de la sorcière. Il était bien placé pour savoir que sa mère était quand même particulière et qu’il y avait peu de chance qu’elle apprécie cette situation. Evidemment, le jeune homme ne savait pas que la question était déjà plus ou moins réglée.
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyJeu 16 Fév - 15:53


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L

éo se contenta de lui adresser un simple "D'accord" pour toute réponse, et Perséphone était ravie qu'il accepte sans rien y redire sa décision qui, elle le savait, ne saurait être prise avec philosophie par qui que ce soit d'autre. En tout cas pas ses parents, et certainement pas Edward non plus. Elle savait bien quelles réserves l'on pouvait émettre à ce sujet, et elle ne pouvait en contredire aucune. Elle savait pertinemment qu'elle prenait une décision dangereuse, et qui allait radicalement changer le cours de son existence, mais elle avait dans l'intuition que son existence devait changer dans tous les cas, alors autant procéder de manière radicale. Elle savait bien qu'elle était jeune, très jeune, trop jeune pour assumer les responsabilités qui allaient lui incomber, d'autant qu'elle devrait gérer cela toute seule, sans l'appui de ses géniteurs qui ne voulaient plus entendre parler d'elle. Elle savait bien que si elle pouvait souvent faire preuve de maturité, elle n'en demeurait pas moins une gamine de dix-sept ans complètement paumée, et la vie qui grandissait dans son ventre n'avait d'ailleurs rien d'un réel gage de maturité. Si elle avait vraiment su se comporter en adulte et agir de manière responsable, elle n'en serait pas là. Quoi qu'il en soit, c'était plus fort qu'elle, elle ne se voyait tout simplement pas faire autrement. Au fond d'elle, elle avait la vive et indéfectible impression de n'avoir pas d'autres choix. Elle n'avait pas envie de renoncer à cet enfant. Elle voulait prendre un nouveau départ, avec lui, et elle avait envie de croire qu'elle s'en sortirait, même si il n'y aurait pas grand-monde pour la soutenir. Même si faire tout cela signifierait qu'il lui faudrait renoncer à de nombreuses choses.

Alors, Léo lui posa la question fatidique, cette question qu'elle-même se posait sans cesse dernièrement, depuis qu'elle avait fait le choix ferme et définitif de garder l'enfant qu'elle portait, quoi qu'il arrive. Comment est-ce qu'elle allait faire ? C'était bien beau, évidemment, d'affirmer qu'elle allait assumer sa grossesse, mais ce n'était pas pour autant que les choses allaient en être plus simples. Elle ne voulait pas, elle ne devait pas, garder cet enfant par pur caprice. Il fallait qu'il ait la même chance que tous les autres. Qu'elle lui offre un équilibre, une vie digne de ce nom. Elle était loin d'en avoir les moyens encore.

-Je ne sais pas encore...
, avoua-t-elle alors en baissant le regard. C'était bien beau de choisir de tout bouleverser pour devenir maman, mais dans les faits, elle n'avait pas la moindre idée de comment elle allait s'en sortir, de comment ils allaient s'en sortir. Il faut que je trouve un toit, il va falloir que je trouve un moyen de gagner ma vie, d'une manière ou d'une autre. Voilà, en bref, tout était flou encore. Les parents m'ont viré de la maison...

Et elle n'osait pas lui avouer qu'elle vivait chez Julian à présent (ce qui ne pouvait qu'être temporaire de toute façon), elle ne voulait pas qu'ils se reprennent la tête, surtout alors que Léo allait si mal.

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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyVen 14 Avr - 9:57

Perséphone & Leopold
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Leopold trouvait évidemment que Perséphone était bien trop jeune pour avoir un enfant, que ce n’était pas forcément la meilleure décision. Mais en même temps, le jeune homme connaissait sa sœur de cœur et il n’était pas spécialement étonné d’apprendre qu’elle avait l’intention de garder cet enfant. Qu’elle ne voulait pas l’abandonner et qu’elle souhaitait l’assumer. Sauf que ce n’était pas évident pour autant. Le jeune homme avait bien l’intention de respecter le choix de sa sœur de cœur, mais il savait quand même d’avance qu’elle allait avoir beaucoup de difficulté. Ce n’était pas rien de décider de garder un enfant quand on a dix-sept ans et encore, le jeune homme ne savait pas tout de ce qu’elle était en train de subir. Quand Perséphone baissa la tête pour dire qu’elle ne savait pas encore ce qu’elle allait faire, il ne pouvait que la comprendre. Cette situation était quand même particulière et le jeune homme se doutait que ça ne faisait pas si longtemps que ça qu’elle devait y faire face. Enfin, il le pensait, parce qu’elle lui en parlait maintenant et qu’elle l’aurait fait plus tôt sinon. Et que ça ne se voyait pas encore. Mais en tout cas, elle allait bien devoir se pencher sur la question, même si pour le moment elle ne savait pas encore comment elle allait faire.

La jeune femme lui affirma qu’elle allait devoir trouver un endroit où vivre et un moyen de gagner sa vie. C’était normal, en même temps, parce qu’en devenant mère elle allait donc devenir une adulte et il allait falloir qu’elle s’assume. Mais alors qu’il l’entendait lui dire ça, Léo ne se doutait pas que c’était assez urgent en fait. Jusqu’à ce que la jeune femme précise que ses parents l’avaient viré de la maison…

« Quoi ils ont fait ça ? »
Il n’avait pas spécialement besoin de réponse de la part de la jeune femme, parce qu’il la croyait sur parole évidemment. Il était surpris oui et en même temps, pas tant que ça non plus. Parce que malheureusement, il connaissait les parents de la jeune femme et surtout sa mère. « Tu vis où pour le moment ? » Non parce que s’ils l’avaient viré de chez eux, la jeune femme devait bien vivre quelque part non ? Leopold ne se doutait pas de l’endroit et en même temps, il valait peut-être mieux qu’il ne soit pas au courant. Parce que ça n’allait évidemment pas lui plaire. « Tu pourras toujours compter sur moi pour t’aider en tout cas. »

Ajouta-t-il alors, dans un fin sourire. Même si… en fait le jeune homme ne pouvait peut-être pas se permettre de faire ce genre de promesse. Oh, le jeune homme était sincère et il n’avait aucune envie de revenir sur sa parole, mais dans son état, il ne pouvait peut-être pas se permettre de faire une promesse dans le temps. Si pour l’heure, Léo était encore dans un état pas trop mal (parce qu’au final, son état actuel était encore parfait comparé à ce qu’il arrivait prochainement), il savait que ses jours étaient peut-être comptés.
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyVen 14 Avr - 18:17


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erséphone hocha doucement la tête quand son interlocuteur lui demanda si, réellement, ses parents l'avaient réellement mise à la porte. Elle se doutait que cette question, marque de surprise, n'appelait pas de réponse, mais qu'importe, elle le lui confirmait bel et bien. Oui, ses parents l'avaient effectivement foutue dehors, et sans ménagement... Pour autant, Perséphone peinait à leur en vouloir. Elle était déçue de leur comportement, et triste aussi, mais pas vraiment en colère. Peut-être qu'elle l'avait un peu été au début, mais plus maintenant. Elle connaissait suffisamment ses parents et sa mère surtout pour comprendre combien une révélation qui aurait déjà été difficile à supporter pour d'autres leur avait donné le coup de grâce. Pour autant, la jeune femme ne désespérait pas de renouer un jour avec ses parents. Il faudrait seulement un peu de temps... Et en attendant, elle, elle apprendrait à s'assumer toute seule, elle prouverait à ses parents qu'elle était capable d'être une mère responsable (en tout cas elle l'espérait). Le moment venu, quand elle aurait trouvé son équilibre, tout irait peut-être mieux entre eux. C'était de toute manière sûrement comme ça que ça devait se passer avec Mr et Mrs Enjolras, une émancipation brutale ou pas d'émancipation du tout. L'épreuve avait été rude, mais avec un peu de chances, et même s'il lui était difficile de voir le bon côté des choses, elle en sortirait grandie. Elle se mordilla légèrement la lèvre inférieure quand Léo lui demanda où elle logeait. Elle n'avait pas envie de lui mentir mais moins envie encore de lui avouer la vérité. C'était à cause de son cousin qu'ils avaient coupé les ponts la première fois. Dans l'état où se trouvait Léo, elle n'avait pas envie de prendre le risque qu'ils se disputent ensemble.

-Je suis hébergée chez une amie, mais c'est juste le temps de trouver un autre endroit où m'installer.

Hébergée chez une amie. S'il s'en sortait, il découvrirait assez rapidement qu'elle le menait en bateau (d'autant plus qu'elle n'avait de toute manière aucune amie, elle était désespérément seule, raison pour laquelle elle ne se voyait pas accorder à Julian tout le mépris qu'on espérait la voir lui adresser, alors qu'il prenait grand soin d'elle). Mais elle aviserait à ce moment-là... Qui sait, il n'aurait peut-être jamais l'occasion de le découvrir. Elle préférait qu'il lui en veuille plus tard, quand il serait guéri... Que de l'entendre lui faire des reproches, s'il ne devait plus sortir de ce lit.

-Je sais que je peux compter sur toi,
ajouta-t-elle alors, en serrant sa main dans la sienne, tout en essayant d'éviter de penser au fait que "toujours" pourrait prendre une définition très relative. Et toi aussi.

Et elle le lui prouverait. Ne serait-ce qu'en trouvant un remède au mal qui le rongeait.

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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyJeu 1 Juin - 20:40

Perséphone & Leopold
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Leopold n’en revenait toujours pas d’apprendre que les parents de Perséphone l’avaient mis à la porte. Il était bien placé pour savoir que les parents – surtout la mère – de la jeune femme étaient par moment un peu trop extrême, il les connaissait quand même bien. Mais malgré le fait qu’il les connaissait, il ne pensait pas qu’ils iraient à ce stade quand même surtout au vu de la condition de Perséphone. Bon, en même temps, encore une fois, ils étaient extrêmes. Léo espérait quand même que les choses allaient s’arranger entre la sorcière et ses parents, parce que justement il savait que les parents ce n’était pas rien. Même si ceux de Perséphone étaient loin d’être parfaits – surtout sa mère qui était un peu spéciale – le jeune homme espérait quand même que sa sœur de cœur n’allait pas juste perdre ses parents et encore moins à cause de Baker. En tout cas, le jeune homme se jurait d’aller voir les parents de Perséphone (s’il sortait de ce lit, vivant, ce qui n’était pas sûr du tout) pour essayer d’arranger les choses, même si bien sûr il n’était sans doute pas à sa place pour ça. Parce qu’il risquait sans doute clairement d’envenimer les choses sans doute. Mais il n’y pouvait rien, Léo ne se voyait pas rester les bras croisés en savant que sa sœur de cœur se retrouvait en froid avec ses parents, pour quelque chose dont elle n’était pas fautive. Et surtout quelque chose qui, en soit, n’était pas non plus si horrible que ça. D’accord, elle n’était même pas encore vraiment adulte et elle était déjà enceinte, mais il n’y avait pas mort d’homme. Il y avait bien pire dans la vie.

En tout cas, Perséphone lui apprit qu’elle était hébergée chez une amie. Léo hésita une seconde à lui demander quelle amie, mais il n’en fit rien. Et il avait bien raison d’ailleurs, parce que le jeune homme n’apprécierait d’apprendre qu’elle était chez son cousin. En grande partie parce qu’ils s’étaient disputés à cause de lui d’ailleurs, parce que Léo n’appréciait pas le cousin de la jeune femme, parce qu’il avait en horreur ce qu’il avait pu faire. Il ne questionna donc pas plus Perséphone, en même temps il n’avait pas forcément besoin de le savoir. Ce qui comptait, c’était juste qu’elle ait un endroit où vivre. C’était le plus important, parce qu’il fallait quand même qu’elle ait un endroit où vivre, surtout avec sa condition. Léo afficha un sourie quand Perséphone confirma qu’elle savait qu’il pouvait compter sur elle et inversement.

« Oui, je le sais. » Dit-il doucement. Il savait bien qu’il pouvait compter sur Perséphone. Même si, en un sens, il ne savait pas si ça allait être long encore. Pas à cause de la jeune femme, mais seulement parce qu’il était malade et qu’il n’avait aucune idée de s’il allait s’en sortir. « Je suis content que tu sois là. »

Il était heureux oui qu’elle soit venu, qu’ils puissent avoir réussi à passer au-dessus de tout ça.
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptyJeu 1 Juin - 21:28


Les blessures d'amitié parfois se consolent.
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erséphone se félicita intérieurement de constater que Léo n'insistait pas et ne cherchait pas à en apprendre plus sur la mystérieuse hébergeuse de la jeune sorcière. Si vraiment il l'avait questionnée, et puisqu'elle ne savait que difficilement mentir, elle lui aurait sans doute tout avoué et serait passé aux aveux, transformant leur conversation (qui serait peut-être la dernière, même si Perséphone évitait de penser ainsi) en véritable règlement de compte. Ils venaient à peine de se retrouver et de se réconcilier, hors de question pour elle de gâcher ça. Fort heureusement, rien ne fut gâché, bien au contraire puisque Leo lui assurait qu'elle pouvait compter sur lui et qu'elle lui promettait la même chose en retour. Persy esquissa un fin sourire en entendant le jeune homme affirmer qu'il savait qu'elle resterait à ses côtés à présent. Pour elle, il était important qu'il ne puisse pas avoir le moindre doute à ce sujet. Leur relation avait connu de sérieux bas, récemment, il n'en demeurait pas moins que, aux yeux de Perséphone, Léo était le frère qu'elle n'avait jamais eu, un frère qu'elle ne voulait pas perdre, encore moins définitivement. Qu'ils puissent ne serait-ce que faire table rase du passé tous les deux était déjà un réel soulagement pour elle. Son sourire s'agrandit encore, bien que tristement, quand Léo assura qu'il était content qu'elle soit là. Elle appréciait de l'entendre, mais au vu des circonstances, ces mots avaient aussi un petit quelque chose de douloureux. Elle aurait tant voulu que tout soit plus simple, qu'ils se réconcilient, que Léo soit en pleine santé... Mais ce n'était pas possible.

-Je serai toujours là pour toi,
confirma-t-elle alors avec douceur. Et c'était une promesse qu'elle se faisait à elle-même, puissante et inflexible. Mais pour être là pour lui, encore fallait-il qu'il soit encore là tout court. Je vais vraiment le trouver, ce remède, tu sais, assura-t-elle alors, espérant se convaincre elle-même dans la foulée, parce qu'il était définitivement hors de question qu'elle perde son frère de coeur. J'ai juste besoin que tu t'accroches encore un peu. J'ai besoin de toi. Elle marqua une légère pause. Et mon enfant aura besoin de son parrain, aussi.

Parce que quel choix plus logique ? Certes, il n'était sans doute pas temps d'en parler, mais dans la perspective (pour le moment) d'élever seule son enfant, elle voulait lui garantir un socle affectif fiable. Elle ne se voyait pas proposer une telle chose à Julian, et au final, elle n'avait personne d'autre. Certes, Léo allait déjà devenir parrain - chose qu'elle ne savait pas encore - et il aurait sans doute toutes les raisons du monde de refuser d'être le parrain de l'enfant d'Edward Baker, mais quand bien même, c'était son choix, son souhait, et peut-être la seule occasion qui lui serait donnée de le partager.

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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptySam 29 Juil - 17:50

Perséphone & Leopold
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Leopold devait bien avouer qu’il appréciait sincèrement que Perséphone se trouve auprès d’elle, qu’ils se soient réconciliés. Pa rce que mine de rien, ils ne pouvaient pas non plus complètement ignorer que la situation, qu’il était quand même grandement malade et qu’ils ne savaient pas – par conséquence – s’il allait s’en sortir. Léo n’avait pas envie de perdre espoir, mais il sentait bien que ses forces étaient de moins en moins présente au fil et à mesure du temps. Chaque jour qui passait, il se sentait moins bien. Il pensait pouvoir tenir, quand même, mais il ne savait pas combien de temps. Et plus rapidement encore que ce qu’il n’osait imaginer, il allait se rendre compte que ses forces le quittaient grandement. Mais ça ira, ça allait aller, sans qu’il ne le sache encore, ce n’était qu’une très grande mauvaise passe pour que du positif arrive derrière. Léo afficha un sourire quand Perséphone affirma qu’elle serai toujours là pour lui. Le jeune homme le savait, il en avait conscience et il aimait ça. Il aimait vraiment qu’ils se soient réconciliés, qu’ils ne soient plus en froid, parce que si jamais il devait partir...

Le sourire de Léo se fit plus grand, même si cela commençait à devenir difficile pour lui, quand Perséphone affirma qu’elle allait trouver le remède. Le jeune homme savait qu’elle allait ardemment le chercher, mais ça ne voulait pas dire qu’elle allait quand même y arriver. Elle précisa qu’elle avait juste besoin qu’il s’accroche encore un peu. Léo n’avait pas l’intention de baisser les bras – pas encore – mais il savait que c’était quand même beaucoup lui demander. Mais ça irait, du moins, il se disait que ça irait, qu’il allait réussir à s’accrocher quand même. Il pensait reprendre la parole, avant qu’elle n’ajoute quelque chose. Léo fut incapable de cacher sa surprise en l’entendant dire que son fils allait avoir besoin de son parrain. Surpris dans le bon sens du terme, ça lui faisait énormément plaisir. Il savait que Perséphone ne disait pas ça juste comme ça, que c’était ce qu’elle voulait vraiment. Et elle avait raison, elle allait avoir besoin de lui, son enfant aurait besoin de lui, alors il devait vraiment s’accrocher. Même si bien sûr, il ne pouvait pas complètement ignorer que c’était l’enfant de Baker aussi... mais en un sens, c’était une bonne raison d’accepter.

« Je vais m’accrocher, je te le promet. » Dit-il alors, ne perdant pas son sourire, avant d’arriver à attraper la main de Perséphone. Simplement pour lui communiquer par ce geste la sincérité dont il faisait preuve. Même s’il manquait de force, mais la force n’était pas utile. « Je vais m’accrocher le temps que tu trouve un remède. Je ne vous abandonnerais pas. »

Elle et son bébé, parce qu’il avait parfaitement conscience qu’elle avait besoin de soutien. Et à choisir, il ne voulait pas qu’elle cherche ce soutien avec son cousin, ou même Baker. Ils n’étaient pas dignes de confiance, pas plus l’un que l’autre.
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Message#Sujet: Re: Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3]   Les blessures d'amitié parfois se consolent. [pv Léo :3] EmptySam 29 Juil - 18:17


Les blessures d'amitié parfois se consolent.
V

oir un sourire, même très fin, éclairer le visage de son frère de coeur, du seul ami qu'elle possédait, lui faisait un bien fou. Elle savait que ce sourire dissimulait une véritable souffrance, et que cela n'ôtait rien à la fatigue, à l'épuisement mental qu'il éprouvait. Mais le fait qu'il lui affirme vouloir tenir, le fait qu'il lui assure être décidé à tenir le coup jusqu'à ce qu'elle trouve une solution, ça lui redonnait confiance, et un rien d'espoir... même si c'était également beaucoup de responsabilité. Le temps leur manquait, et il fallait qu'elle trouve une solution, à tout prix, il fallait qu'elle concocte au jeune homme un remède, et il n'avait pas le temps d'attendre, chaque seconde comptait. Le simple fait qu'elle passe du temps à son chevet était déjà une perte de temps, mais d'une autre côté, elle ne voulait surtout pas écourter ce moment, c'était même hors de question. Ils s'étaient enfin réconcilier, et même s'ils voulaient positiver, c'était peut-être encore un des rares moments qu'ils allaient pouvoir partager ensemble... Alors il fallait qu'ils se disent tout ce qu'ils avaient à se dire, qu'ils s'évitent le moins regret... Même s'il y en aurait forcément, si Léo venait à partir... car elle regretterait de n'avoir rien pu faire, et d'avoir dû attendre qu'il aille mal pour aller le trouver. Mais non, il allait s'en sortir, il fallait qu'il s'en sorte, et elle allait tout faire pour qu'il s'en sorte. Elle y consacrerait tout son temps s'il le fallait. Elle voulait croire en la promesse de Léo, même si elle savait que, malheureusement, ça ne dépendait pas que de lui. Mais si l'esprit décidait de s'accrocher, peut-être que le corps suivrait un peu plus longtemps, qui sait ?

-J'en suis sûre,
répondit-elle en serrant plus fermement sa main dans celle de son frère de coeur. Et elle sourit à son tour, elle avait bien noté la manière dont il avait formulé la chose, il serait là pour eux, elle et son enfant, donc, même s'il était l'enfant de son pire ennemi et que, pour la peine, il aurait pu ne rien vouloir avoir à faire avec lui. Pour Persy, c'était encore la preuve que Léo serait le parrain idéal pour son enfant, et il est clair que cet enfant aurait besoin de tout le soutien possible très rapidement... Persy ne le gâtait malheureusement pas. Merci..., souffla-t-elle ensuite. Car oui, qu'il daigne encore penser à elle alors qu'il se trouvait dans cet état, ça valait tous les remerciements du monde pour elle. Tu veux que je te laisse te reposer, peut-être ?

Elle savait qu'il devait être exténué, et même si elle n'avait pas vraiment envie de le laisser, l'obliger à garder les yeux ouverts n'était peut-être pas la solution non plus.

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