En quête d'une conquête (Owen)

Owen ne passait pas beaucoup de temps chez lui au final. Non pas qu’il n’apprécie pas le confort de la maison qu’il partageait avec son père, mais justement parce qu’il la partageait avec son père. Plus le temps passait, plus le jeune sorcier avait le sentiment que son paternel ne réussissait plus à le comprendre. Il avait perdu sa femme, mais il ne semblait pas s’en préoccuper. Enfin, si… bien sûr, Owen connaissait suffisamment bien son père pour savoir qu’il souffrait encore de la disparition de son épouse (autant que Owen souffrait de la disparition de sa mère), mais il ne semblait pas avoir envie de se dire que ce n’était pas naturel. Son père continuait de croire que sa mère avait simplement été victime d’une bête sauvage… par un sauvage oui, un Sorcier sauvage et cruel, mais ce n’était pas juste une bête.

Ils avaient donc des avis différents et plus le temps passait, moins il avait le sentiment qu’ils pouvaient s’entendre. Et forcément, Owen ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de passer le moindre de temps possible en compagnie de son père. C’était pour cette raison qu’il passait moins de temps chez lui, pour le passer soit à la taverne quand il travaillait, soit dans la bibliothèque de Arthur ou bien dans la forêt à la recherche de solution pour arrêter le Sorcier. Sans pour autant arriver à trouver quelque chose encore pour le moment, mais il espérait bien y arriver quand même. Ce jour-là, cependant, Owen se trouvait chez lui parce que son père n’était pas là justement. L’homme était parti pour plusieurs heures. Il ne lui avait pas vraiment dit pourquoi, il s’était contenté simplement de lui dire qu’il partait et qu’il ne reviendrait pas avant le soir. Owen était un peu curieux, forcément, mais il ne chercha pas à en savoir plus. Il chercha juste à profiter de sa maison, tranquillement. Mais il ne fut pas si tranquille que cela finalement, puisqu’on vint frapper à sa porte. Quand il l’ouvrit, il tomba sur Aurore. Il était surpris de la voir là. Pas désagréablement surpris en un sens, il l’appréciait cette femme. Du moins, c’était ce qu’il pensait. En réalité, il ne savait pas vraiment quoi penser d’elle, en dehors du fait qu’elle était… très charmante.

Mais pour le coup, elle ne semblait pas aller bien du tout.

« Bien sûr, entre je t’en prie. » Dit-il vivement, avant de s’écarter de la porte pour la laisser passer. Il ne savait pas ce qu’elle avait, mais c’était quand même étrange qu’elle arrive tout d’un coup devant chez lui, qu’elle lui demande s’il était seul, avant de lui demander de rentrer. Forcément, Owen ne pouvait pas lui fermer la porte, bien au contraire. C’était normal qu’il la laisse entrer et là, tout de suite, il ne pouvait que s’inquiéter pour elle. Sans se rendre compte qu’il se laissait un peu manipuler. « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » Demanda-t-il alors, après avoir fermé la porte derrière eux.  

Owen voyait bien que la jeune femme sous ses yeux n'allait pas bien et forcément, il ne pouvait que s'inquiéter. Même s'il ne passait pas son temps avec Aurore, le jeune sorcier l’appréciait, même s'il ne se rendait pas compte que celle ci ne manquait de le manipuler. En tout cas, depuis qu'il la connaissait, le jeune homme ne l'avait jamais vu dans un état comme celui où elle se trouvait actuellement. Parce que ce n'était pas juste qu'elle ne donnait pas l'air de bien aller, elle se mit même à pleurer. Et plus que ça même, ça commença par des petites larmes au coin de ses yeux, avant que ça ne devienne tout simplement des sanglots et qu'elle fonde dans ses bras. Owen ne pouvait pas nier le fait qu'il se sentait un peu mal à l'aise, même s’il se sentait surtout impuissant. Parce qu'elle pleurait dans ses bras, mais que le jeune sorcier n'avait aucune idée de ce qui se passait, de ce qu'elle avait.

Et on ne pouvait pas dire qu'elle se montrait très loquace sur le moment. Elle se contentait de pleurer dans ses bras, sans lui expliquer ce qui se passait. Et forcément, Owen ne pouvait que s'imaginer énormément de chose. La seule chose qu'il pouvait faire, c'était de resserrer un peu plus l'étreinte pour tenter de la consoler, sans savoir de quoi il devait la consoler. Et ne manquant pas, donc, de s'imaginer des choses. Est-ce qu'il était arrivé quelque chose de grave ? Forcément, le jeune sorcier ne put s'empêcher de penser au fait que ça pouvait avoir un rapport avec le Sorcier, mais ça c'était parce qu’il ne pouvait pas s'empêcher de penser constamment au sorcier des grottes. Mais ça n'avait peut être pas de rapport. Même si la vie de Owen semblait constamment tourner autour du Sorcier, ce n'était pas tout le temps le cas. Est-ce que c'était donc grave ? Il s'imaginait le pire tout simplement. Et la jeune femme fini par prendre la parole, sans que cela ne le rassure énormément. Parce que la jeune femme affirma qu'elle ne voulait pas rentrer chez elle. Est-ce que Kyle lui avait fait quelque chose ?

« Qu'est-ce qu'il se passe ? » Osa-t-il demander. De toute façon, en cet instant précis le jeune homme ne s'imaginait pas ne pas chercher à comprendre un peu plus la situation. « Qu’est-ce qu'on t’a fait ? »

Parce qu'on lui avait forcément fait quelque chose. Au vu de la situation, ça ne pouvait que vouloir dire que quelqu'un lui avait fait quelque chose non ? Et forcément, Owen ne pouvait pas s'empêcher de penser au fait que ça devait avoir un rapport avec Kyle. Qui d'autre ? Ou alors c'était tout autre chose. Dans tous les cas, Owen se sentait vraiment inquiet et rien ne pourrait lui permettre de l'être moins que la parole de Aurore.
 

Owen était complètement pendu aux lèvres de Aurore, se demandant bien ce qui s’était passé, ce qu’on lui avait fait. Il était incapable de cacher sa peur, il ne pouvait que craindre d’entendre les paroles de Aurore, tout en aillant besoin de les entendre évidemment. Les secondes furent longues en tout cas. Aurore commença à bégayer un « il », qui lui faisait dire qu’elle devait sans doute parler de son petit ami. Parce que forcément, le jeune sorcier savait bien que la jeune femme sortait avec un médecin du village. Donc, oui, forcément, Owen ne pouvait pas s’empêcher de se dire que ce « il » ça devait être son petit ami. Et ça ne lui plaisait pas du tout, parce que si c’était son petit ami qui la mettait dans un tel état, il craignait que ça soit grave justement. Bon, ça pouvait simplement être une dispute de couple qui la mettait dans un mauvais état, mais au point de trembler, de frissonner… Ça devait quand même être quelque chose de grave. En tout cas, Owen se faisait peut-être des idées, mais il n’aimait pas du tout la situation.

Aurore continua dans tous les cas, en affirmant que « il » avait donc passé une mauvaise journée, qu’elle ne savait pas trop donc, mais qu’il ne lui avait jamais parlé comme il l’avait fait, qu’il n’avait jamais… jamais quoi ? Elle ne termina pas sa phrase et forcément, Owen ne pouvait pas s’empêcher de se poser énormément de question, de s’imaginer le pire, sans se douter que c’était effectivement ce que Aurore attendait de sa part. Et quand elle lui demanda si elle pouvait rester dormir chez lui cette nuit, c’était évident qu’il n’allait pas lui dire non. Il ne pouvait pas faire une telle chose, pas alors qu’il l’avait sous les yeux dans un tel état.

« Bien sûr que tu peux rester, aucun problème. » Owen était de toute façon trop gentil de base, mais dans tous les cas au vu d’une telle situation, il était impossible pour le jeune sorcier de ne pas répondre à sa requête. Il ne pouvait pas l’abandonner dans un tel état, c’était clair et net. « Tu veux… tu veux boire quelque chose ? Manger quelque chose ? »

Clairement, le jeune homme ne savait pas du tout comment réagir en cet instant précis, la manière dont il devait se comporter, ce qu’il devait proposer à la jeune femme. Il ne savait pas du tout ce qu’il devait faire dans une telle situation, surtout qu’il s’imaginer une situation bien plus dramatique qu’il n’en était réellement question.
 

Au fond, Aurore n’avait pas dire grand-chose, mais Owen ne pouvait pas s’empêcher de se faire une idée de la situation. Une fausse idée bien sûr, mais en même temps c’était ce qu’elle cherchait à faire. Le jeune homme ne pouvait qu’avoir envie de lui venir en aide donc, parce qu’il ne pouvait que la considérer comme une victime et au vu de sa situation, le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de venir en aide aux autres. Il se sentait mal pour Aurore, il voyait bien qu’elle était mal. Enfin, le jeune homme se laissait simplement prendre par ses grands talents de comédienne. Il ne voyait pas du tout qu’elle était en train de le manipuler.

Comme la jeune femme lui affirma qu’elle voulait bien boire quelque chose, Owen la guida jusqu’à la cuisine pour commencer à lui servir quelque chose à boire justement. Elle affirma qu’il était gentille avec elle, mais Owen était plutôt en train de se dire qu’il était surtout en train d’agir normalement, comme toute personne devrait agir de cette manière. Forcément, le jeune homme n’allait pas nier le fait qu’il appréciait de l’entendre affirmer qu’elle ne savait pas ce qu’elle ferait sans lui, mais le jeune homme était bien trop modeste pour se dire qu’elle ne pouvait pas s’en sortir sans lui.

« Oh, tu trouverais très bien un moyen de t’en sortir. » Affirma-t-il en le pensant vraiment. Il lui tendit son verre et l’invita à s’installer dans le salon pour s’installer confortablement sur le canapé. Pour le moment, le jeune homme n’imaginait pas laisser Aurore repartir, certainement pas dans cet état, mais encore moins dans le but de retrouver l’homme avec qui elle vivait. Franchement… elle devrait même le quitter tout court, mais Owen n’avait pas réellement son mot à dire non plus. Il se contentait simplement de lui venir en aide. Parce qu’il avait envie de le faire bien sûr, mais il considérait qu’il n’avait quand même pas d’autres choix non plus. « Mais… je suis là pour toi dans tous les cas, tu pourras toujours compter sur moi. »

C’était le cas oui, la jeune femme pouvait clairement compter sur lui. Même si pour l’heure, le jeune homme ne savait pas réellement comment il pouvait lui venir en aide plus que ce qu’il ne faisait déjà. Quoi qu’il faisait quand même beaucoup, en un sens, mais pour Owen ça lui semblait vraiment normal, c’était la moindre des choses.
 

Owen ne pouvait pas s’empêcher de considérer que Aurore était capable de s’en sortir toute seule, mais dans tous les cas le jeune homme ne pouvait pas ne pas être présent pour elle. La jeune femme n’avait aucune raison de le remercier, c’était quand même la moindre des choses de sa part de l’aider, d’être là pour elle. Surtout dans des moments difficiles comme celui qu’elle vivait actuellement. Bon, en un sens, le jeune homme ne pouvait pas forcément faire grand-chose non plus, mais tant qu’il pouvait être présent pour elle, qu’elle avait besoin de son soutien, elle pourrait compter sur lui.

Le jeune homme pensait dire quelque chose d’autre… mais son regard croisa celui de Aurore et… sans trop savoir pourquoi, il eut comme le sentiment de la découvrir. Oh, il savait parfaitement que la jeune femme était une femme magnifique, il avait des yeux après tout. Mais… il ne savait pas trop pourquoi, il avait cette sensation qu’elle était tout simplement… irrésistible. Owen a envie d’être là pour elle, il avait envie de tout faire pour l’aider, il a envie… il a juste envie de profiter de sa présence. Ce qui en soit n’était pas forcément une bonne chose, mais le jeune homme se disait au fond que son petit ami ne la méritait pas vu comment il la traitait. Et si elle était venue le trouver lui…

Là, à l’heure actuelle, de toute façon, son regard ne pouvait que regarder son interlocutrice, il n’avait d’yeux que pour elle et il ne pensait qu’à elle. Et même en pensait à elle, il ne prenait pas forcément la peine de penser à son petit ami non plus… en fait, il n’avait définitivement que des pensées vers elle et il avait presque aussi l’espoir qu’elle fasse un pas vers lui. Il ne devrait pas le désirer, sans doute, mais il ne pouvait pas s’en empêcher, même si au fond il ne la méritait en aucun cas non plus.

Et pourtant… elle finit par réduire l’espace qu’il y avait entre eux, dans le but de déposer ses lèvres sur les siennes. En un sens, Owen était surpris, il ne pouvait pas nier que c’était ce qu’il désirait, mais il ne pensait pas qu’elle le ferait parce qu’elle était tellement incroyable par rapport à lui. Et en même temps, il se sentait léger. S’il avait un peu plus son esprit, le jeune homme se reculerait sans aucun doute, pour affirmer à Aurore qu’ils ne devaient pas faire cela (parce qu’elle était en couple quand même), sauf qu’il était bien incapable d’avoir l’esprit clair. Il n’avait aucun regret et il se trouvait même plus entreprenant que d’ordinaire…

Puisqu’il ne manqua pas de répondre au baiser de Aurore, s’emparant plus intensément des lèvres de la jeune femme, comme si c’était une bouffée d’oxygène.
 

Owen ne se rendait plus réellement compte de la vérité. La seule chose qu’il voyait maintenant, c’était Aurore et le fait que tout semblait soudainement tourner autour d’elle. Son envie de s’emparer encore et encore de ses lèvres, comme si c’était une manière de respirer. Il avait juste besoin de ça en cet instant précis, il était bien incapable de penser à autre chose. La seule chose à laquelle il tenait, c’était juste de pouvoir être auprès de la jeune femme. Il y avait quelque chose qui l’apaisait quand elle le regardait, quand elle lui parlait. C’était comme si sa vie dépendait tout simplement de son bon désir. C’était complètement ça, quand que Owen ne soit à même de comprendre ce qui était en train d’arriver, c’était le but de la manœuvre.

Aurore lui demanda s’il la trouvait attirante. Owen était surpris de cette demande, pas parce que c’était outrant qu’elle le lui demande, mais parce qu’elle n’avait pas besoin de lui poser une telle question. Le jeune homme ne doutait pas une seule seconde de la réponse, d’ailleurs il ne se retint pas de répondre rapidement sans aucun doute dans la voix.

« Évidemment que tu es attirante. » Répondit-il donc, son regard planté dans celui de Aurore. Il la trouvait extrêmement attirante, d’ailleurs le jeune homme était même d’avis qu’elle était la femme la plus attirante de Notre Terre. Mais ça bien sûr, c’était parce qu’il était incapable de penser autrement. « Tu es la femme la plus belle. Tu mérites tout ce qu’il y a de plus beaux, de digne de toi. » Il pensait chaque mot qu’il prononçait, sans se rendre compte qu’il se montrerait quand même plus délicat si jamais il avait toute sa tête. « J’abandonnerais tout pour toi. »

Il était beaucoup trop excessif, mais en même temps le jeune homme ne pouvait pas s’en empêcher. Il avait envie de tout faire pour Aurore, de tout abandonner pour elle, de lui offrir tout ce dont il était capable. Ce n’était pas raisonnable, mais la raison n’était bien sûr pas à prendre en compte. La seule chose qui était importante en cet instant précis c’était juste le fait que la jeune femme était sous ses yeux, qu’elle était belle, qu’il était capable de tout faire pour elle. Tout simplement. En fait, il avait juste envie de s’abandonner à elle, parce que c’était ce qu’elle méritait, parce que c’était ce dont il pensait avoir besoin. Ce n’était pas réellement le cas, mais il était incapable de penser autrement. Il avait besoin d’elle, besoin de la manière dont elle le regardait, besoin de ses… lèvres.
 

Owen était complètement envouté, en cet instant précis il n’y avait qu’une seule et unique chose qui comptait, la jeune femme sous ses yeux. Elle était le centre de son univers et le jeune homme avait le sentiment qu’il était fou amoureux d’elle. C’était parce qu’elle le lui demandait de ressentir tout ça, parce qu’elle l’envoutait pleinement. Et en cet instant précis, Owen était juste parfaitement heureux d’être envouté. Il ne s’en rendait pas compte – et heureusement –, il se contentait simplement de profiter de la situation. En un sens, Owen ne risquait pas d’être malheureux non plus, ce n’était pas comme s’il vivait la pire situation possible.

Il était vraiment prêt à tout abandonner pour elle, clairement le jeune homme pouvait juste faire tout ce qu’elle avait envie qu’il fasse. Là, il avait juste envie qu’elle soit heureuse, il avait envie de la rendre la plus heureuse possible et quoi qu’il puisse faire pour qu’elle le soit, il le ferait. Elle pourrait tout lui demander, il allait le faire. Clairement, Owen avait de la chance que Aurore ne soit pas une mauvaise personne et qu’elle se contente simplement de profiter de lui comme elle savait si bien le faire, qu’elle avait juste envie de le posséder le temps que ça allait l’amuser.

S’abandonner à elle ? Sans souci, Owen avait juste envie de le faire parce que c’était ce qu’elle lui demander. Il ne répondit rien, parce que dans tous les cas elle s’emparait déjà de ses lèvres, d’une manière qui plaisait au jeune homme. En même temps, il n’y avait rien qui ne lui plaisait pas chez la jeune femme, tout lui plaisait, tout simplement. Elle s’emparait de ses lèvres, elle commença même à le déshabiller. C’était quelque chose de très… agréable oui, clairement. Owen se laissa faire, tout simplement, parce qu’il n’avait aucune envie de l’empêcher de profiter de lui. Il rêvait qu’elle profite de lui. Rapidement, Owen se retrouva débarrassé de tous ses vêtements, Aurore sépara ses lèvres des siennes pour venir les plaquer dans son cou, c’était juste… plaisant. Son corps ne manquait pas de parler de lui-même d’ailleurs. Il se laissa faire, encore une fois, quand elle le plaqua contre le mur. Il aimait ça, mais comment ne pas aimer ça de toute façon ? Owen avait envie d’elle, pleinement envie d’elle. Il commença à lui retirer ses vêtements également, avec la ferme intention de découvrir pleinement son corps comme le sien l’était, parce qu’il avait envie qu’ils puissent juste… profiter. Il s’abandonnait à elle, il avait envie qu’elle s’abandonne à lui. En même temps, ce n’était pas comme si ça pouvait se passer autrement. Il espérait bien que ça n’allait pas être le cas vu comment son corps était déjà plus que prêt. Petit à petit, les vêtements de la jeune femme disparurent complètement du corps de Aurore, qui était plus magnifique que jamais. Elle était si belle, si désirable. Il avait tant envie d’elle… il pourrait se contenter de la laisser diriger, mais il prit la peine de prendre un peu les devant. Il la plaqua à son tour contre le mur, s’emparant de ses lèvres intensément, ses mains parcourant son corps, s’attardant sur ses courbes, sur sa poitrine.
 

Ce corps, il le désirait. Cette jeune femme était son tout à l’heure actuelle, la seule personne qui emplissait son esprit et il se considérait vraiment chanceux de pouvoir profiter de ces courbes, de ce corps, de cette peau délicate. Il était tellement impression qu’une femme comme Aurore puisse être capable de s’intéresser à lui, alors forcément il avait juste envie d’être à la hauteur de cette incroyable déesse. Parce que c’était ce qu’elle était à ses yeux évidemment. Et il ne boudait pas son plaisir. Tout envoutait qu’il était, le jeune homme n’en restait pas moins un homme, un humain, une personne avec des désirs qu’il pouvait parfaitement satisfaite. Son corps ne manquait pas de prouver à quel point il avait envie d’elle, à quel point elle le rendait dingue.

Son seul souci, pour l’heure, c’était définitivement d’être à la hauteur de sa maitresse. Son désir comptait bien sûr et s’il pouvait en recevoir, il n’allait pas être contre bien sûr. Mais il était prêt à tout abandonner pour elle, notamment ça. Si la seule chose qu’elle voulait était qu’il s’occupe d’elle, de son corps, sans rien en retour, Owen l’accepterait sans aucun problème.

Mais ils n’avaient pas forcément besoin d’en arriver là. Owen savourait pleinement le corps et les courbes de la belle sirène, les parcourant de ses mains. Et puis, Aurore vint enrouler ses jambes autour de son bassin. Leurs regards se croisent et Owen afficha un léger sourire, parce qu’il savait parfaitement ce qu’elle attendait de lui, quelque chose qu’il ne pouvait évidemment pas lui refuser. Et qui serait assez fou pour refuser en même temps ?

Owen s’empara de nouveau des lèvres de la jeune femme, passionnément, comme si son souffle en dépendant. Et d’un mouvement lent, mais plein de passion, il s’immisça en elle. Son corps tout entier fut parcouru d’un frisson, alors qu’il était en train de la posséder, alors qu’ils ne formaient qu’un. Il avait le sentiment d’être complet, il avait le sentiment d’être entièrement à sa place, tant dévoué qu’il était à cette jeune femme. Ses reins entamèrent un mouvement de va-et-vient, d’abord lent mais particulièrement intense et cela sans que le jeune homme une seule seconde à séparer ses lèvres de celles de sa maitresse, il en avait trop besoin. Et puis, petit à petit, les mouvements s’accélèrent, pour le plus grand plaisir de Owen qui prenait clairement son pied. Le désir de sa maitresse passait avant tout bien sûr, si cela ne lui convenait pas, il était évident que rien ne pourrait lui convenir. Mais il aimait ce corps, il aimait posséder ce corps et à chaque mouvement un peu plus passionné, Owen avait de plus en plus de mal à contenir les râles de plaisir l’envahir, tant tout le désir qu’il ressentait envahissait tout son être.
 

L’instant où leurs corps étaient réunies, donnaient le sentiment à Owen qui tout était parfait, tout était dans l’ordre des choses. Il ne fallut pas longtemps avant que toute la pièce soit remplie des expressions de ce moment justement, de ce plaisir qui montait chez l’un et l’autre. Et rien ne pouvait faire plus plaisir au sorcier que de sentir Aurore apprécier ce moment qu’ils partageaient ensemble. Évidemment, Owen ne boudait en aucun cas son plaisir, Aurore était une femme incroyable, incroyablement belle, capable de lui retourner tous les sens (sans même qu’il ne réalise réellement à quel point elle était capable de les retourner ses sens). Autant dire qu’il ne pouvait qu’apprécier sincèrement ce moment qu’ils partageaient, le fait que son corps soit en telle harmonie avec le corps d’une femme telle qu’Aurore. Son plaisir grimpait en flèche, alors que leurs mouvements se faisaient de plus en plus rapides.

Mais même si physiquement d’une part, il était évident que son désir était comblé, le fait de savoir que Aurore réagissait de la même façon à ce qu’ils vivaient ne pouvait que le combler encore plus. Il aimait le fait qu’elle aimait ce qu’ils vivaient. Si Aurore se sentait bien, alors il ne pouvait que se sentir bien, c’était le principal. Et c’était aussi pour cette raison que le jeune homme prenait à ce point la peine d’agir de manière à combler au maximum sa partenaire, parce qu’il avait envie qu’elle soit heureuse tout simplement.

Résultat ou non de ce désir en commun, Owen se laissa entièrement envahir par le plaisir au même instant – pensait-il tout du moins – qu’Aurore. À bout de souffle et clairement groggy, Owen profita pleinement de cet instant d’après, où il avait le sentiment d’être sur un petit nuage après tout cet amas de plaisir qui l’avait envahi. Son corps frissonna un peu plus alors qu’Aurore s’emparait une nouvelle fois de ses lèvres, langoureusement. Il était dingue… Il aimait ces lèvres, il aimait tout chez cette jeune femme. Et quand en prime la jeune femme affirma qu’il avait été parfait, Owen ne put s’empêcher d’afficher un sourire sans doute un peu niais, mais parfaitement sincère.

Il ne pouvait qu’apprécier l’idée qu’elle l’ait trouvé parfait, parce que de son côté il ne voyait que la perfection chez elle. Il avait envie de la combler et de tout lui abandonner. Il suffirait qu’elle le lui demande pour qu’il le fasse dans tous les cas. Owen ne répondit pas de suite, se contentant de prime abord d’apprécier les nouveaux gestes tendres de Aurore. Mais au bout du compte, il reprit tout de même la parole.

« Tu devrais rester ici tout le temps. » Dit-il alors, presque en réponse de la conversation qu’ils avaient eu avant. Parce qu’au final, Owen craignait maintenant qu’elle se contente de repartir, il n’avait pas envie qu’elle reparte. Et surtout, il n’avait aucune envie qu’elle retrouve cet homme qui ne méritait pas qu’elle l’aime. « Tu peux… je veux dire, si tu en as envie, tu pourrais rester ici tout le temps. »  

Évidemment, quand Owen entendit Aurore lui affirmer que c’était tentant, le jeune homme comprit qu’elle n’allait pas accepter sa proposition. Le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher d’être déçu, parce qu’il avait sincèrement envie de venir en aide à Aurore, il avait envie de tout faire pour la rendre heureuse et il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’elle ne devait pas retourner auprès de ce Kyle justement. Et pourtant, cet homme était le cœur des préoccupations d’Aurore, puisqu’elle lui affirmait que pour le moment, elle ne pouvait pas envisager de rester, justement parce qu’il y avait Kyle. Ce Kyle qui osait ne pas la traiter comme il le fallait, qui osait ne pas être à la hauteur de ce qu’elle méritait.

Owen était déçu de la réponse de Aurore donc, forcément, il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie d’insister, et en même temps, il comprenait aussi qu’elle lui fasse de telles demandes. Quand elle lui demandait de lui laisser le temps de régler ses affaires, Owen ne pouvait évidemment pas s’y opposer. Elle savait ce qu’elle faisait sans doute, il lui faisait entièrement confiance en tout cas. Il ne pouvait de toute évidence pas s’opposer une seule seconde à ce qu’elle lui disait et encore moins à ce qu’elle lui demandait.

Parce que même si Aurore lui disait que c’était tentant de rester là avec lui, mais qu’elle ne pouvait pas le faire à cause de Kyle, la jeune femme ne manqua pas de lui faire quand même une sorte de promesse, tout en lui demandant à lui une promesse. Elle devait juste avoir un peu de temps pour régler ses affaires et ensuite, elle pourrait le faire et en attendant, lui se devait de lui promettre de l’attendre.

« Évidemment ! » Répondit-il vivement quand Aurore lui demanda s’il pouvait faire ça pour elle. Il était évident que Owen pouvait le faire, puisque quoi que la jeune femme lui demande, il le ferait tout simplement. Et rien n’était plus simple – pensait-il à tort bien sûr – que de l’attendre. « Je ferais tout ce que je peux pour toi. »

Il était sincère, sans vraiment réaliser la porter de ses mots. Sans réaliser que cette promesse sera tout simplement la plus horrible à tenir. Mais en cet instant précis, il était impossible pour Owen de répondre autre chose que ça, de ne pas aller dans le sens de la jeune femme.