Julian Enjolras

L’enfance de Julian était commune à de nombreux enfants sorciers. Il naquit dans une famille aimante, une mère sorcière, un père humain. Combien d’enfants vivaient la même chose que lui ? Un paquet, dont sa cousine Perséphone également. Julian se rendit à l’école comme les autres enfants, étudiant tout comme eux. Rien d’exceptionnel donc, mise à part qu’il ne supportait pas l’idée de devoir se cacher. De nombreuses fois, l’enfant qu’il était posa la question à sa mère « pourquoi devons-nous nous cacher des humains ? ». Et à chaque fois, sa mère lui répondait que c’était pour se protéger. Julian aurait pu se contenter de cette réponse répétitive, mais ce n’était pas le cas. Il continua de se poser la question, se demandant ensuite pourquoi ils devaient se protéger alors qu’ils étaient bien plus puissants que les humains. Le jeune garçon le voyait bien à l’école qu’il valait bien mieux que les humains, même les adultes.

Le petit garçon grandit et devint un charmant adolescent. Rapidement, Julian se rendit compte qu’il avait autant de pouvoir avec son physique qu’avec sa magie naturelle. Il était devenu un très beau jeune homme, cherchant sa voix dans sa future vie d’adulte. Normalement, il était censé se trouver un métier dans le village afin de passer pour un parfait humain. Mais cela faisait longtemps qu’il n’avait plus envie de jouer les humains. Il ne supportait pas l’idée de devoir continuer de se cacher, alors qu’il était tellement plus puissant qu’eux. Ses parents commençaient à s’inquiéter pour l’avenir de leur fils, mais cela lui passait largement au-dessus de la tête.

Et puis un jour, le jeune homme fit la connaissance d’un sorcier nommait Dean. Le vieil homme l’intrigua rapidement, il était une créature comme lui. Julian découvrit rapidement que les méthodes de cet homme étaient loin de celle qu’il avait eu l’occasion de voir dans sa famille, sa mère ne pratiquant presque plus la magie à présent. Rapidement, Julian devint son élève et se montra très doué dans les expériences de Dean. Il était son assistant dans les expériences, l’aidant dans la plupart des cas. Après un long moment à son service, Julian commença à faire ses propres expériences, pour son propre compte, sans aucun scrupule. Même par pour ses propres parents. Monsieur Enjolras, son père, disparu un matin alors qu’il se rendait au marché pour vendre ses articles comme à son habitude. Personne ne le vit arrivé, sa femme et son fils ne le virent pas rentrer. Mais seulement un des deux s’inquiétait de sa disparition, puisque l’autre savait parfaitement ce qu’il lui était arrivé. Julian s’était occupé de son cas, exécutant des expériences sur lui. Il était mort d’ailleurs suite à celles-là, le sorcier n’avait jamais eu l’intention de le laisser en vie. Il n’était qu’un sujet d’expérience après tout et surtout, il n’était qu’un humain. Son père, oui effectivement, mais un humain quand même. Sa mère était une sorcière, elle aurait dû épouser quelqu’un de bien plus digne. Quelqu’un comme elle.

Julian est une personne, spéciale. C’est le mot qui le correspond le plus, celui qui le décrit le mieux. Le jeune homme n’est pas facile à cerner d’un premier abord, il ne se montre pas forcément comme il est à tout le monde. Afin de ne pas s’attirer des ennuis, il se retrouve obligé de cacher ses pouvoirs même si cela l’ennuie grandement. Sauf qu’il sait parfaitement que sa vie pourrait être en danger si jamais une mauvaise personne découvrait son secret. Alors, il prend sur lui en se montrant patient.

Il est d’un naturel fier et orgueilleux, aillant une grande confiance en lui. Il considère qu’il est puissant, même s’il n’est évidemment pas le plus puissant des sorciers. Il se considère supérieur aux humains, aillant tendance à penser qu’ils sont une race inférieure tout simplement. Il sait se servir de ses atouts, tous ses atouts, comme son physique. Il se trouve beau et n’a aucun scrupule à manipuler les autres.

Des scrupules, il n’en a aucun. Il n’hésite pas à faire passer ses intérêts avant ceux des autres. Il sait qu’il n’obtiendra rien s’il ne prenait pas les devants pour les obtenir. Le sang, la famille, les amis, ça lui passe au-dessus. Il a de la sincère affection que pour peu de personne. Il n’hésiterait pas à vendre père et mère pour ses intérêts, ce qu’il a déjà fait d’ailleurs.