Comment salir le linge de sa famille. [pv Ely <3]

Ils discutaient légèrement, ils se taquinaient gentiment, sans que cela ne puisse prendre de mauvaises proportions, parce que le frère et la sœur savaient parfaitement qu’ils ne pensaient pas réellement ce qu’ils disaient. Du moins, pas complètement. Ely afficha un sourire amusé quand son frère affirma qu’elle n’était pas très observatrice si elle ne constatait que maintenant qu’il était digne d’elle. Pour le coup, la jeune femme n’avait pas douté une seule seconde que Tristan était digne d’elle, qu’il était à la hauteur. Et quand le jeune homme affirma qu’il avait toujours su qu’elle était digne de lui, passant ses doigts dans ses cheveux, Ely ne put s’empêcher d’être particulièrement touchée par ces propos. Tristan était tellement tendre avec elle, comme jamais il ne l’était avec les autres (en dehors de Hope évidemment). Ce qu’elle adorait évidemment, elle aimait savoir que son frère était comme ça avec elle, mais qu’il ne le serait jamais avec quelqu’un d’autre. Pour la simple et bonne raison qu’ils partageaient quelque chose d’incroyable tous les deux.

Elle aimait entendre qu’il n’ait jamais douté du fait qu’elle puisse être à sa hauteur, qu’elle puisse être digne de lui. Parce que de son côté, la jeune femme n’avait pas manqué de se poser des questions, de douter. Elle aimait qu’il ait donc toujours confiance en elle. Parce qu’au final, la seule personne dont l’opinion comptait réellement, c’était l’homme qui se trouvait sous ses yeux.

« Espèce de beau parleur. » Dit-elle dans un nouveau sourire malicieux, sans dévier son regard de celui de son frère, avant de juste venir déposer ses lèvres sur les siennes.

Elle était touchée par ses propos, mais ils n’allaient quand même aller trop dans la niaiserie non plus. Mais elle considérait tout de même que Tristan était un sacré beau parleur quand même, parce qu’il savait exactement quoi lui dire, à quel moment le lui dire. Il avait ce don, mais ça c’était surtout parce que le frère et la sœur étaient sur la même longueur d’onde, qu’ils étaient complémentaires, qu’ils étaient tout l’un pour l’autre tout simplement. Ely ne se sentait jamais entière que quand elle se trouvait en présence de sa sœur et de son frère. Elle se sentait bien que quand elle pouvait être dans leurs bras et par chance, elle savait que jamais rien n’allait les empêcher de vivre éternellement l’un avec les autres (du moins, c’était ce qu’elle pensait, avant de se rendre compte que si… on pouvait les séparer quand même).

« Sur ces belles paroles, je suis complètement vidée moi. Je crois que je vais aller rejoindre mon lit. » Dit-elle alors, en se redressant, sans aucune pudeur (parce qu’il n’y avait pas besoin d’en avoir). La nuit avait été longue quand même, Ely se sentait effectivement fatiguée, même si ce n’était pas forcément des plus agréables de briser leur étreinte. « Si jamais tu veux m’accompagner. »

Ajouta-t-elle alors, son regard malicieux ne quittant toujours pas Tristan, pas plus que son sourire amusé ne quittait son visage.